Une gentille mère grand est bien triste depuis la mort de son "Coco chéri", son perroquet adoré. Ce dernier lui tenais compagnies et leurs conversations pouvaient durer des heures!
Aussi se rend-elle auprès d'un oiseleur de Brest, connu pour ses oiseaux parleurs exotiques, aussi beaux que variés.
Celui-ci lui présente pléthore de volatiles mais aucun n'a d'intérêt aux yeux de la vieille dame, ceci parlant peu et étant très cher… hormis un spécimen qui se situe au fin fond du magasin:
-"Et celui-ci?" Demande t elle.
-"Oh! chère madame, celui-ci je vous le déconseille;
il appartenait à un vieux marin bourru qui courait autour du monde, et
malheureusement, les paroles apprises sont extrêmement grossières."
- "Mais il parle ?"
-"A çà! Oui!!!
Et il va vite vous lasser!"
Mais n'écoutant que son désir, elle fini par s'offrir se perroquet.
-" Un petit conseil tout de même" signala l'oiseleur
"Lorsque le perroquet devenait trop grossier, son ancien propriétaire lui
placer une serviette humide sur le poitrail, ça le calmait et il se taisait."
Aussitôt rentrée chez elle, et une fois le voile retiré de la cage, le perroquet se mis à hurler:
-"Mille milliards de sabords…
…souquer bande de moussaillons…
…crénom de salopards, carguer la grand voile…
…etc…etc"
Et çà toute la sainte journée.
Vite excédée, la grand-mère lui applique un linge mouillé sur le poitrail de l'oiseau, mais c'est sans effet, et celui-ci de recommencer:
-"Bachibouzouk de salon…
…marin d'eau de pisse..
…etc…etc"
N'en pouvant plus, et voyant que le système de la serviette n'eut aucun effet, elle agrippe le volatile et le balance dans sa machine à laver, mode grand lavage; et voilà le perroquet qui tourne et tourne dans le tambour de la machine.
Au bout d'une demi heure, prise de remord, elle arrête sa machine et ouvre la porte pour laisser sortir l'oiseau.
Ce dernier, titubant, sort sa tête et hurle à tout va:
-"Oh PUTAIN, QUELLE TEMPETE!!!"