10 jours dans les Alpes : la suite ...

Nous avions débuté le périple alpin par une première journée riche en souvenirs et en images fortes, la piste du Parpaillon. 
Le lendemain, nous quittions la région de Barcelonnette pour entamer vraiment ce (petit) voyage qui devait s'achever dans les Alpes Maritimes, et la journée était surtout une liaison nous amenant à notre étape de Montgenèvre. 
Certes, nous avions au programme trois cols bien agréables à rouler, Vars, Izoard et Montgenèvre, mais c'était quand même un itinéraire moultes fois parcouru. 

Nous avons donc décidé avant de quitter la vallée de l'Ubaye, de rendre visite à une curiosité historique et patrimoniale, le Pont du Chatelet qui relie Saint Paul sur Ubaye à son hameau de Fouillouse. 
Cela faisait longtemps que je voulais y retourner et le filmer. 

merci pour cette belle vidéo , ça donne l'envie d'y aller

Africator13 a écrit:

Violette a écrit:Salut,
Encore une belle balade, j'apprécie particulièrement 
les images prises par le drone.  

Africator 13, tu peux nous en dire plus sur ce drone, ta pratique ?

Je vais donc essayer de donner quelques précisions, sachant que je n'ai pas en la matière une expérience considérable, en un mot une expertise. 

J'utilise un drone depuis cette année, la possibilité de faire des images aériennes étant évidemment un énorme "plus" en photo comme en vidéo. 
Après avoir fait le tour de ce qui est disponible, j'avais retenu les gammes DGI et Parrot. J'ai choisi un DGI Mavic 2 Pro. 
Les raisons de ce choix : une optique de qualité, développée avec Hasselblad, stabilisée mécaniquement sur 3 axes, et une autonomie correcte (environ 30 minutes). 

En contrepartie : 

• Le budget (donc vaut mieux ni le perdre ni le planter).  
  
• L'encombrement et le poids : les autres modèles Mavic sont moins gros ce qui n'est pas à négliger en moto. 
  
• En rapport avec le poids qui excède la limite des 800 gr : il faut un diplôme pour le piloter et déclarer l'appareil. C'est pas non plus hyper compliqué, c'est gratuit et on peut le repasser aussi souvent que nécessaire.    
  

Ces appareils sont clairement performants. En optique (et je dois encore nettement progresser) et en vol. 
Pour le vol, il monte à environ 120 mètres et vole sur plusieurs kilomètres. 
Des assistants de vol aident, notamment : 

• le retour automatique qui permet de le faire revenir à son point de départ quand on ne le voit plus ou qu'on perd les pédales en vol à vue. 
  
• le vol Point of Interest : on lui donne une cible et il tourne plus ou moins autour. Je l'ai utilisé dans une video de ma chaîne La route des Oratoires, mais si on le fait trop, ça peut devenir vite répétitif. 
  
• Le mode Tracking qui fait que le drone suit un objectif mobile. Mais pas si simple en moto, et nous avons eu quelquefois la surprise de démarrer ... et voir le drone faire du surplace. A éviter sur les voies à sens unique !
  

J'ajouterai que le drone a des détecteurs d'obstacle. Pour la petite histoire, dans les Alpes, j'ai voulu lui faire passer un sommet pour filmer derrière, mais il aurait fallu monter plus qu'il ne pouvait. Le détecteur d'obstacle l'a arrêté avant de percuter la planète. Ca fait tout drôle quand on visionne le film. 
C'est donc génial. 
Ce n'est pas pour autant simplissime : j'ai fait du modélisme étant jeune, et je suis pilote privé ... mais j'ai eu des grands moments de solitude. Pour les films, j'en ai fait des très beaux, accompagnés de loupés mémorables : sur la Strada dell'Assietta, que je suis en train de monter, je me suis loupé dans le paramétrage, et le soir en visionnant mes films, tout était flou. Fabuleux. 
Conclusion : il ne faut pas croire qu'il suffit d'appuyer sur un bouton, mais à condition de s'investir et faire les efforts requis, on peut y arriver réellement et sortir de belles choses.