Juin 2020: direction la Russie !

Tsarkoïe Selo Palais Catherine / La grande salle


Un goût de Versaille ? (la salle des glaces)

Tsarkoïe Selo Palais Catherine / Salon framboise et vert

Tsarkoïe Selo Palais Catherine / Détail du cabinet d'ambre

Tsarkoïe Selo Palais Catherine / Bains supérieurs

Comme à Peterhof, ne pas oublier les jardins. moins spectaculaires, mais avec de nombreux pavillons, lac, ...

Tsarkoïe Selo Palais Catherine / Pavillon de l'Hermitage

Sinon je n'ai pas lu "Dans les forêts de Sibérie".
J'ai juste entendu une émission à la radio où Sylvain Tesson relatait son expérience.

Cela dit, je n'envisage guère un voyage en hiver, ... en Sibérie. Quoique rouler sur le lac ça doit être une expérience.

J'ai également entendu parlé de Bérézina sur la même radio, sans avoir lu le livre non plus.

On continue.
Nous avons également passé une journée complète au musée de l'Hermitage.
Nous sommes arrivés tôt, pour en ressortir l'après midi bien avancée, sans avoir déjeuné.

Le palais d'hiver, qui abrite le musée de l'Hermitage, vu de la Neva.

Toujours le palais d'hiver.

Musée de l'Hermitage

Encore une fois, Quelle merveille ce musée.

Musée de l'Hermitage

Musée de l'Hermitage

Musée de l'Hermitage

Musée de l'Hermitage

Et pour finir avec Saint Petersbourg, quelques photos prises durant nos ballades dans la ville.

Tour de l'ancienne Douma

Saint Petersbourg
Cathédrale de la Trinité, ... un jour de pluie

Saint Pétersbourg
La Cathédrale Saint Nicolas des marins, ... le même jour pluvieux

Saint Petersbourg

Kounstamer, vu de la Neva

Saint Petersbourg

En ballade le long de la Neva (en la remontant)

Une dernière pour Saint Pétersbourg.

Prochaine étape, de Saint Pétersbourg à Moscou.

On dit qu'il faut au moins trois jours pour bien visiter l'Hermitage !
(Idem pour le Louvre et autres ...)

Ça justifie d'y retourner  

Oui, certainement au moins 3 jours.
Bon ! il faut dire qu'avec Madame la visite des musées c'est un peu au pas de course de la cavalerie.
Pourtant elle aime vraiment bien ça, les musées.


On quitte Saint Pétersbourg.

Saint Pétersbourg / Moscou : Via Michelin le donne pour 707 km, dont 620 d’autoroute.
Donc, en principe, c’est facile à parcourir en une journée.

Seulement, l’hiver précédent j’avais entendu à la radio que l’itinéraire était resté coupé assez longtemps en raison de l’impossibilité qu’avaient les poids lourds d’en franchir une partie à cause des conditions climatiques extrêmes. Lorsqu’on sait cela, et la réputation du pays, on peut se douter que la route en réalité doit être assez détériorée, par le gel et par le dégel.
En effet, en Russie la détérioration des routes est tellement importante suite à l’hiver qu’elles ne peuvent pas être toutes remises en état durant l’été.

Nous avons donc décidé de faire étape à mi-parcours, et bien nous en a pris.

Tout d’abord quitter Saint Pétersbourg ne s’est pas fait en quelques minutes. Après le KAD (périphérique de Saint Pétersbourg, je rappelle) ce n’était qu’un très très long embouteillage.

Avec la moto j’ai pu remonter petit à petit l’embouteillage. Mais avec la largeur avec les valises, et dans un pays où les conducteurs ne doivent pas avoir bien l’habitude des motos, je n’ai progressé que lentement avec la plus grande prudence.

A un certain moment nous sommes passés à côté d’un accident comme on n’en voit pas chez nous.
Un gros camion benne, lourdement chargé de sable, avait percuté, apparemment sur la voie centrale, un autre poids lourd qui devait venir en sens inverse. Les châssis semblaient tout tordus, il y avait une des cabines dans le bas-côté. A voir, on se dit « ne surtout pas rouler la nuit ».

Enfin la route s’est dégagée et nous avons pu rouler librement. Vitesse de croisière 110 km/h. C’est la vitesse qui va bien. C’est à peu près la vitesse des véhicules qui peuvent rouler à cette vitesse. Donc, à cette vitesse on peut contrôler au mieux les distances avec les autres véhicules, ne pas être trop dépassé dangereusement, etc.

Bien que ce soit certainement le premier itinéraire de Russie, le revêtement n’est pas exempt de sections en très mauvais état. Avec les autres usagers et la vitesse, on ne peut pas toujours éviter les nids de poule et les surfaces de revêtement cassé.
C’est là qu’on est très content d’être avec un trial avec des grands débattements de suspension. Vraiment bluffante la Transalp dans ces conditions. Qu’est ce qu’elle a bien encaissé ! À 110 km/h bien chargée (nous étions en duo, avec les bagages pour 4 semaines et avec un minimum d’autonomie).

A un moment je suis suivi par un autocar, qui roule également à environ 110 km/h. Comme il a tendance à se rapprocher trop près à mon goût, j’accélère un peu et le surveille dans mon rétro, afin de maintenir une bonne distance entre nous.
Il y a deux voies dans chaque sens de circulation, il y a peu de circulation, et je roule sur la voie de droite. L’autocar également, toujours maintenu à bonne distance derrière. Soudain, devant, un pont, sur lequel nous passons. Pas le temps de voir le changement dans le revêtement.
Pourtant ça pouvait être prévisible. Un pont, il n’y a pas de sol en dessous. Donc l’hiver ça gel très fort, sans que le sol puisse diminuer un peu la baisse de température de la couche supérieure. Il y a donc de bonnes chances que le revêtement d’un pont puisse être nettement plus dégradé que la route avant et après le pont. Et c’était le cas pour ce pont.
En abordant le pont on « tombe » carrément sur ce qui reste de la chaussée. Il ne restait presque plus rien de la couche de bitume, et la surface restante était vraiment dangereuse.
Réflexe, je coupe immédiatement les gaz (sans freiner, ce qui aurait été plus dangereux qu’autre chose), scrute la chaussée pour passer aux meilleurs endroits possible, et surtout, sans réfléchir, tellement sur le moment c’était évidant à faire, je me déporte le plus prudemment possible sur la voie de gauche qui est en meilleur état. Pour ce faire je dois quand même franchir une dénivellation.
On comprendra que l’hiver les poids lourd ont moins emprunté la voie de gauche, et  donc qu’elle est nettement moins défoncée.
Comme dit plus haut, je fais évidemment tout cela en scrutant bien la route, pour passer aux endroits les moins dangereux. Ça n’a pris peut être qu’une ou deux secondes.
Arrivé sur la voie de gauche, par réflexe habituel, je jette un coup d’œil dans un des rétroviseurs. Dans l’affaire j’ai oublié l’autocar. HORREUR ! Il est juste derrière, toujours lancé à 110 km/h. il n’a pas du tout ralenti, et s’est déporté sur la gauche avant le pont. Il devait connaître la route et savoir qu’à gauche c’était nettement mieux qu’à droite. Voyant cela, j’ouvre instantanément les gaz à fond.
OOOUUUUUFFFFFF !!!!!

« L’autoroute » saint Pétersbourg / Moscou. Une des belles parties.  Ben quoi ! Vous n’avez jamais vu un passage piéton qui traverse une autoroute !  Ni un arrêt de cars au bord d’une autoroute ! Pourtant via Michelin qualifie bien cette route d’autoroute. Franchement, c’est de loin ce qu’on a vu de mieux en Russie. On n’a pas toujours si bien en France. Bon, d’accord, ce n’est pas ce qu’on appelle une autoroute chez nous.

On a quitté "l'autoroute" pour nous rendre à Borovitchi, la petite ville où nous avons réservé un hôtel à mi chemin entre St Pétersbourg et Moscou.

Une isba. On en voit beaucoup le long des routes et dans les petits villages.
Elles ne sont pas toujours en bien bel état.
Mais il y a souvent un jardin très fourni autour.

Notre première œuvre monumentale à l'entrée d'une ville.
Surprenant.
Ici certainement un hommage à l'agriculture locale, au temps du communisme.
J'adore ce genre de monument. ... Parfaitement rénové.

Borovitchi.

Une petite ville vieillotte, avec des immeubles défraichis, styles entre les années 50 et 70.
ça a un certain air de l'ancienne URSS. Et c'est un peu mélancolique. Tout à l'air un peu déglingué.

Il n'y a strictement aucun intérêt touristique (ou nous sommes passés complètement à coté)

Pourtant nous avons bien fait d'y faire étape. Et pas seulement parce qu'il aurait été difficile, sinon pas possible, de faire Saint Pétersbourg / Moscou en une étape.

A Borovitchi l’hôtel était à l’image de la ville. On dira style moderne, vieillot. C’est à dire année 50 dans son jus.

Mais très tranquille. Nous avons eu l’impression d’y être les seuls clients.

C’était assez amusant de se retrouver dans l’ambiance ex URSS.

Et surtout, … l’hôtel avait apparemment conservé les habitudes administratives de l’ancienne URSS.
Ils nous ont enregistrés auprès de l’autorité adéquate, chose que ne font que les établissements anciens qui n’ont pas dû renouveler leur personnel depuis des lustres.

Mais ça nous a bien arrangés, car nous devions nous faire enregistrer tous les 7 jours, et c’était le dernier jour pour le faire après la première semaine passée à saint Pétersbourg. 

Nous aurions été bien embêtés pour cet enregistrement s’il avait fallu nous rendre dans on ne sait quelle administration, à défaut de pouvoir être enregistrés par un hôtel.

Ils nous ont donné le justificatif d’enregistrement qui va bien.

Ce coup là n’était pas prémédité de notre part. Peut-être (certainement) que l’on ne risquait rien à ne pas être enregistrés, mais c’était rassurant d’être en règle.

Un autre immeuble à Borovitchi : Ambiance mélancolique

La seconde journée du trajet Saint Pétersboug / Moscou se déroulera sans différence majeure par rapport à la première.

Pour la première fois depuis notre arrivée en Russie nous verrons un véhicule immatriculé ailleurs qu’en Russie ou dans les anciens pays de l’URSS qui ne sont pas dans l’UE. Il s’agissait d’une petite voiture japonaise  immatriculée en Angleterre, dépassée dans la périphérie de Moscou.

Cette journée, également en périphérie de Moscou, nous avons subi une brève mais forte averse. Je me suis retrouvé avec mes chaussures en cuir détrempées. On y reviendra plus tard, cela fera l’objet d’une anecdote dans un des nombreux passages souterrains qui passent sous les rues au centre de Moscou.

Notre hébergement devait être du type auberge de jeunesse. Les prix des hôtels sont très élevés à Moscou. C’est la solution que nous avions trouvée la plus économique et la mieux située, au cœur de Moscou.

Je ne sais pas si je l’ai déjà dit, nous avions fait nos réservations avec Bookin.com. (Excusez pour la pub). Ça a très bien fonctionné depuis la France et en Russie même  lorsque nous avons confirmé ou changé nos réservations.

Arrivés à Moscou nous avons trouvé sans difficulté l’adresse. Il est toujours facile de se rendre dans le cœur d’une ville, y compris une très grande métropole. Les lieux connus et les panneaux indicateurs correspondant y sont nombreux pour se diriger.

Mais arrivés à cette adresse, aucune indication visible de ladite auberge. Nous demandons donc à des passants, qui ne savent pas. Nous finissons par nous demander si l’auberge existe réellement.

Un fourgon de livreurs est garé à coté de nous, deux livreurs qui ont dû finir leur journée, arrivent. Ils sont certainement intrigués par la moto, par notre air perdu et les demandes que l’on fait aux passants.
Ils s’adressent donc à nous pour s’enquérir de nos difficultés et nous aider. Nous leur expliquons notre situation du mieux qu’on le peut et leur montrons la réservation de l’hébergement. Il n’y a pas d’erreur c’est bien à cette adresse. Ils partent en nous demandant d’attendre. Nous attendons un bon moment. Ça commence à être long.

A leur retour ils nous expliquent que l’auberge est derrière le bâtiment en façade sur la rue. Mais il y a un problème. Il n’y a plus de place.

Et zut, nous sommes dans la mouise malgré notre réservation confirmée l’avant veille.

Les deux individus nous demandent d’attendre encore, et restent près de nous.

Ça dure encore longtemps. On ne sait pas ce qui nous attend.

Finalement une personne arrive avec sur un petit papier le nom d’un établissement et une adresse. L’auberge de jeunesse ne nous a pas complètement laissé tomber, ils nous ont cherché un autre hébergement.

Mais c’est plus compliqué à trouver. C’est alors que les deux livreurs nous font signe de les suivre. Ils nous guideront jusqu’au nouvel hôtel. Vraiment très sympas, ils n’accepteront rien en dédommagement de leur temps. Pourtant eux aussi ont perdu peut être deux heures dans l’affaire.

Le nouvel « hôtel » est également très bien situé au cœur de Moscou. Il est dans un plutôt joli immeuble classique de cœur de ville. Dans une rue piétonne fréquentée mais pas bruyante. Mais c’est un peu spécial.

D’abord, chance, c’est tout neuf. L’hôtel ouvre tout juste, et nous sommes les premiers clients. Ça sent la peinture fraiche. En fait d’hôtel ça doit être un ancien grand appartement ou des bureaux qui ont été aménagés.

Les chambres sont minuscules. A peine plus grandes que le lit lui-même.  C’est grand comme une alcôve. Comme la hauteur sous plafond est importante, le lit a été placé à deux mètres de hauteur, accessible avec une petite échelle sur un des petits côtés du lit et tout juste la place de monter. Les murs touchent (supportent) les trois autres côtés du lit.

L’espace sous le lit est équipé d’une petite table carrée, d’une soixante de centimètres de côté, et de deux chaises, des portes manteaux, et c’est tout.

Les toilettes et douche sont communes. On n’aime pas beaucoup les toilettes et douche communes, mais comme on est seuls ça ne sera pas trop pénible. Dans la semaine il y aura quelques autres « chambres » occupées. Ça restera acceptable du point de vue de promiscuité.

Comme nous sommes les premiers clients nous avons eu le droit de choisir  notre « chambre ». Nous en avons choisi une avec une fenêtre, assez haute pour donner de la lumière également sur lit.

En plus de l’aménagement de la chambre, nous avions un rebord de fenêtre assez large pour y poser des affaires. On ne dirait pas, mais dans un espace aussi exigu c’est un plus appréciable.

La fenêtre donnait sur une petite rue latérale, et nous pouvions l’ouvrir pour avoir de l’air frais.

Une fois nos bagages montés dans la chambre, avec le top case au sol et la sacoche réservoir nous avions tout juste la place de nous retourner. Nous ne savions guère où mettre les affaires sorties des bagages pour conserver un minimum de mobilité.

Nous pouvions tout de même prendre des repas dans la chambre. Nous avions un petit réchaud de camping, et la réception était équipée d’une bouilloire pour les clients. Des sachets d’infusion étaient aussi à disposition.

Le prix était à peine plus élevé que ce que nous avions réservé (de l’ordre de 10 %).

La moto a été garée dans un petit recoin d’une petite place tranquille juste derrière l’hôtel, attenante à la rue sur le côté de l’hôtel sur laquelle donnait la fenêtre de notre chambre, et avec un accès direct depuis l’immeuble par le couloir d’entrée au rez de chaussée qui traversait l’immeuble. Anti vol et housse sur la moto, elle a peu bougé durant la semaine passée à Moscou.

Finalement, vu que l’on a passé nos journées à visiter la ville, les conditions d’hébergement n’ont pas été si difficiles à vivre. Le fait d’être à quelques minutes à pied du Kremlin était très appréciable. Et après tout on a fait pas mal de camping lors de nos voyages à moto. Nous sommes donc quelque peu habitués aux conditions spartiates. En comparaison c’était presque luxueux.

Finalement c’est ça l’aventure, c’est aussi ce qui ne se passe pas comme prévu, et qui finit par une solution, pas forcément pire que ce qui était prévu. En plus nous avons rencontré des personnes serviables.

Lorsque nous avons demandé si l’hôtel pourrait faire l’enregistrement obligatoire, comme l’avait fait l’hôtel la nuit précédente, le jeune gérant nous a regardés, ne comprenant pas ce qu’on lui demandait. Il ne savait pas du tout de quoi il s’agissait.

D’une nuit à l’autre nous sommes donc passés de l’ex URSS communiste des années 50 – 60 à l’entrepreneuriat libéral de la nouvelle Russie. Les deux vivent dans le même pays, mais pas tout à fait dans le même monde.

C’était ça la Russie en 2013, certains, plutôt en campagne, presque encore à l’ère communiste, d’autres, plutôt dans les métropoles, à l’âge du nouveau libéralisme. 



Le changement n’a pas dû être facile pour la majorité des russes. Notamment pour les retraités, dont les faibles pensions n’ont pas été revalorisées avec l’évolution du coût de la vie. Et qui surtout, dans les grandes villes,  doivent payer des loyers qui ne devaient guère exister auparavant, et qui se sont envolés.

J’ai vu, sur la Place Rouge, au pied de la basilique Basile le bienheureux un vieillard (je lui donnais 80 ans) dans un caniveau pour tirer des câbles électriques. Ce n’est pas un travail pour un homme de cet âge.
J’ai vu, notamment au musée Tretiakov (merveilleux) également des vieillards à l’accueil et dans les salles, qui avaient de toute évidence très largement dépassés l’âge de la retraite. Au moins eux ne travaillaient pas dans des conditions si difficiles.

Notre fourgon pilote.


Au prochain épisode nous commençons notre visite de Moscou. Avec photos.

Lorsqu'on voyage à deux, ma passagère préférée prend volontiers des notes dans ses "petits carnets".
Ce qu'elle voit, les gens que l'on croise etc.
Ceci expliquant peut-être cela, lorsque je voyage seul je ne parviens jamais à m'y tenir ...

Mais qu'il est sympa, ce récit !
Merci Y69

Bonjour Violette, bonjour Pierre,

Merci pour vos commentaires.
L'idée de départ est de faire un récit assez précis pour Pierre.
C'est certain, il ne fera pas le même voyage, dans la mesure où il ne lui arrivera pas les mêmes choses, il ne rencontrera pas les mêmes gens, ...

Mais j'espère que ça lui donnera des informations sur ce qui peut arriver.

De toutes les façons le plus beau des voyages c'est le notre (à moi et Madame, à Violette, à Pierre, etc.) par ce qu'il est différent de celui des autres. Je crois même qu'à deux on ne fait pas exactement le même voyage. On constate avec Madame qu'on a pas toujours les mêmes souvenirs, que l'on ne se souvient pas de la même manière de certains faits, anodins pour l'un, voire oubliés, plus vivaces dans la mémoire de l'autre.
J'espère réellement que Pierre pourra faire le voyage. Son voyage, avec des aventures qui n'arriveront qu'à lui seul, et qui feront les souvenirs inoubliables, personnels.
Pour les autres qui veulent bien lire le récit, j'espère que ce sera un moment récréatif un peu instructif.

Nous n'avons pas pris de notes, mais nous avons beaucoup de photos, qui aident à se rappeler.
Et je me remémore assez bien des moments marquants.

Nous avons beaucoup aimé ce voyage, et je ne sais pas pourquoi, mais il laisse plus de souvenirs marquants que les autres. Si les visites ont été remarquables, c'est en grande partie des choses beaucoup plus banales qui font une grande partie des souvenirs. Les évènements, les rencontres, le plus souvent fortuites.

Pour 2021, ça semble bien compromis ... ces pauvres russes (et surtout les russes pauvres) ne bénéficient pas encore tous (loin s'en faut) de leur spoutnik V.
Mais, même vacciné, je ne sais pas si on nous laisserait y entrer, si tant est que ce soit opportun !?
Alors, pour cette balade, vive 2022  
D'ici là Violette ...

En attendant, régalons-nous de ce récit d'Yves !

Comme à Moscou l'hôtel était près du Kremlin, nous nous sommes empressés d'aller faire un tour sur la Place Rouge dès le soir de notre arrivée. Puis nous y sommes revenus régulièrement.

Le Musée National d'histoire, à l'extrémité de la Place Rouge

Et sur le bord de la Place Rouge, la très fameuse basilique de Saint Basile, ou basilique de Basile le Bienheureux.
C'est sûr qu'il doit être vraiment très heureux d'avoir une telle merveille érigée en sa mémoire.

A droite, la Mausolée de Lénine. C'est moins joli. Disons plus sévère et moins coloré.

Bon, je ne redis pas ce que c'est. Vue du coté de la Moscova.

On entre ? En fait non. Je crois que c'est la sortie.

On a quand même trouvé l'entrée. L'intérieur vaut l'extérieur.

Toujours la même basilique.
Désolé si vous n'aimez pas les couleurs vives