Les photos vont arriver petit à petit
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Le racontage
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- Message n°1
Le racontage
Nous voila arrivés !!! Sous la flotte bien sur
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dominique- Localisation : albi 81
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- Message n°2
Re: Le racontage
idem pour moi, mais sans pluie, par contre depuis Toulouse un vent à décorner tous les cocus de la région alleluah..
Steph- Localisation : Bordeaux , St Emilion
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- Message n°3
Re: Le racontage
Bonne route pour moi et sans le pluie en plus...
naisse clement- Localisation : foix (09)
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- Message n°4
Re: Le racontage
idem bien rentré après une halte à marmande pour me restaurer et revoir des amis.
j'ai pris un peu d'eau avant d'arriver à monts de marsan
j'ai pris un peu d'eau avant d'arriver à monts de marsan
gerard- Localisation : Pays Basque
Année de la moto : ATAS 2018 DCT & quelques teutonnes ...
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- Message n°5
Re: Le racontage
et bien vous auriez dû rester ici: personne sur les petites routes de montagne, des paysages époustouflants, pas de pluie, une lumière merveilleuse ce soir, de bons restes à réchauffer au micro-ondes et surtout je vais enfin pouvoir dormir sans voisins ronfleurs et/ou violents...
elle est pas belle la vie?
elle est pas belle la vie?
Invité- Invité
- Message n°6
Re: Le racontage
Alors là ??? la seule et unique nuit blanche de ces AT's Days, je te la décerne... qu'est-ce que tu ronfles Bertrand...
dominique- Localisation : albi 81
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- Message n°7
Re: Le racontage
pour faire bref ce soir en attendant les milliers de photos et films divers à venir, je voudrais faire un immense .. alleluah .. aux organisateurs Pierre, Alain, Bertrand, Régis, car cette année la barre était très...très haute, tant par la qualité de l'accueil, du gîte, de la restauration, de l'organisation même si une averse a contrarié un petit peu les plans pour samedi matin la super bonne humeur qui a régné pendant ces 4 jours, le terrain de jeu magnifique que procure ce pays basque, on passe de l'eau à la montagne en quelques km.
Et que dire des participant(es) des anciens, comme des nouveaux, qui ont fait de ce week-end, une grande réussite, certains ont traversé toute la France
Perso, et je parle en mon nom, une certaine après midi d'un vendredi 14 mai, restera à tout jamais gravée quelque part dans un coin de mon cerveau..
Pour le groupe parti après le resto faire de la piste TT, une grande après midi nous attendait...Avant d'aller plus loin dans mon récit, quand vous voyez un panneau de signalisation en bas d'un col marqué "CERRADO"..faite demi tour dès que possible....ne pas aller plus loin....rebrousser votre chemin...y'a rien à voir....faut partir maintenant....n'insistez pas...quand c'est "cerrado" c'est "cerrado", mais chez ATCF, c'est un mot nouveau pour nous, donc après ce panneau toute la troupe met "GAZZ" en grand.
parce que chez certains faut toujours aller voir ce qu'il y a après ces panneaux, histoire de dire...s'il le fait, pourquoi pas moi
Résultat ....9 africa twin on réouvert le col d'Arrau fermé pour cause d'enneigement trop important, même la déneigeuse n'y est pas arrivée....nous oui..
Pour ce soir, juste une photo en attendant la suite, car avant la neige, pour le groupe TT, on a eu droit à de superbes piste côté espagnol, mais finalement la boue nous a obligé à faire demi tour, mais tout ceci, vous le verrez en photos très bientôt...
J'espère que tous les participants vous raconterons leur séjour, histoire de donner aux absents l'envie de venir l'année prochaine
Et que dire des participant(es) des anciens, comme des nouveaux, qui ont fait de ce week-end, une grande réussite, certains ont traversé toute la France
Perso, et je parle en mon nom, une certaine après midi d'un vendredi 14 mai, restera à tout jamais gravée quelque part dans un coin de mon cerveau..
Pour le groupe parti après le resto faire de la piste TT, une grande après midi nous attendait...Avant d'aller plus loin dans mon récit, quand vous voyez un panneau de signalisation en bas d'un col marqué "CERRADO"..faite demi tour dès que possible....ne pas aller plus loin....rebrousser votre chemin...y'a rien à voir....faut partir maintenant....n'insistez pas...quand c'est "cerrado" c'est "cerrado", mais chez ATCF, c'est un mot nouveau pour nous, donc après ce panneau toute la troupe met "GAZZ" en grand.
parce que chez certains faut toujours aller voir ce qu'il y a après ces panneaux, histoire de dire...s'il le fait, pourquoi pas moi
Résultat ....9 africa twin on réouvert le col d'Arrau fermé pour cause d'enneigement trop important, même la déneigeuse n'y est pas arrivée....nous oui..
Pour ce soir, juste une photo en attendant la suite, car avant la neige, pour le groupe TT, on a eu droit à de superbes piste côté espagnol, mais finalement la boue nous a obligé à faire demi tour, mais tout ceci, vous le verrez en photos très bientôt...
J'espère que tous les participants vous raconterons leur séjour, histoire de donner aux absents l'envie de venir l'année prochaine
dominique- Localisation : albi 81
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- Message n°8
Re: Le racontage
Calinou a écrit:Alors là ??? la seule et unique nuit blanche de ces AT's Days, je te la décerne... qu'est-ce que tu ronfles Bertrand...
veinard Thierry, toi c'était qu'une nuit
moi, j'ai pas dormi pendant 3 nuits à cause de lui
Fredo- Localisation : Terrebasse 31420
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- Message n°9
Re: Le racontage
Bien arrivé à la casa, super week-end avec des gens formidables, des crises de rires à ce pisser dessus.... mais un putain de mal de c..
Vivement l'année prochaine
Alleluia
Vivement l'année prochaine
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gerard- Localisation : Pays Basque
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- Message n°10
Re: Le racontage
Domi, la meilleure défense n'est pas nécessairement l'attaque... verbale ou pelochonnaise!!!dominique a écrit:Calinou a écrit:Alors là ??? la seule et unique nuit blanche de ces AT's Days, je te la décerne... qu'est-ce que tu ronfles Bertrand...
veinard Thierry, toi c'était qu'une nuit
moi, j'ai pas dormi pendant 3 nuits à cause de lui
ah que le gite est calme ce soir, ça fait presque peur!
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- Message n°11
Re: Le racontage
bien arrivé ! 23h quand meme un bazar sur l'autoroute a degouter de la prendre
un grand merci encore aux organisateurs de ce fabuleux week end des atdays 2010 et plus particulierement a alain et pierre qui nous ont si bien recu et fait decouvrir leur departement magnifique malgre une legere secheresse
Hallelujah hallelujah
un grand merci encore aux organisateurs de ce fabuleux week end des atdays 2010 et plus particulierement a alain et pierre qui nous ont si bien recu et fait decouvrir leur departement magnifique malgre une legere secheresse
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gerard- Localisation : Pays Basque
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- Message n°12
Re: Le racontage
pour ce qui est de la sècheresse, les 2 professeuses émérites du Jeun's semblent avoir de bonnes méthodes...
skoh- Localisation : marseille
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- Message n°13
Re: Le racontage
on est bien arrivés nous aussi, pas trop de pluie mais beaucoup de boites a 4 roues sur l autoroute.
les photos vont suivre,
merci a tous!
sarah & jeremy
les photos vont suivre,
merci a tous!
sarah & jeremy
Moustaches-au-vent- Localisation : La Seyne sur Mer
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- Message n°14
Re: Le racontage
Idem,avec Gloglo nous sommes bien rentré, mes moustaches ont posé mes valises après 14 heures de route, de pluie en fortes averses jusque Béziers, de vent jusque Toulon, de bouchons vers Sète et Marseille.
Je tiens à remercier tout particulièrement les gentils organisateurs (bravo pour l'organisation), les copains présents pour leur bonne humeur, la météo pour ses averses de pluie, ses tempêtes de neige, ses rafales de vents et son brouillard.
Encore merci au club
maintenant, je vais
Je tiens à remercier tout particulièrement les gentils organisateurs (bravo pour l'organisation), les copains présents pour leur bonne humeur, la météo pour ses averses de pluie, ses tempêtes de neige, ses rafales de vents et son brouillard.
Encore merci au club
maintenant, je vais
Invité- Invité
- Message n°15
Re: Le racontage
Calinou a écrit:Alors là ??? la seule et unique nuit blanche de ces AT's Days, je te la décerne... qu'est-ce que tu ronfles Bertrand...
On a le remplaçant de Vinaigrette
titof32- King BBQ
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- Message n°17
Re: Le racontage
Bien rentré hier soir;
Super At Day's; merci au club et aux organisateurs sur place qui nous ont fait découvrir la gastronomie basquaise c'est sûr que nous n'avons pas perdu de poids sur les 4 jours; j'ai même été obligé de modifier le réglage de la suspension
Super At Day's; merci au club et aux organisateurs sur place qui nous ont fait découvrir la gastronomie basquaise c'est sûr que nous n'avons pas perdu de poids sur les 4 jours; j'ai même été obligé de modifier le réglage de la suspension
Invité- Invité
- Message n°18
Re: Le racontage
Voilà ce que vous avez louper
Nos 2 maitres de cérémonie
Notre César à nous
Et une :
Nos 2 maitres de cérémonie
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alban26- Localisation : chateauneuf de galaure 26330
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- Message n°19
Re: Le racontage
titof32 a écrit: j'ai même été obligé de modifier le réglage de la suspension
t'as du remettre de l'air en route ???
naisse clement- Localisation : foix (09)
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- Message n°20
Re: Le racontage
Joebar a écrit:Dédicace spéciale pour tout le monde :
alors qui c'est qui à fait pipi et qui c'est qui tenait le stylo, car ce n'est pas une écriture de garçon????
titof32- King BBQ
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- Message n°21
Re: Le racontage
Non j'ai regonflé à la maisonalban26 a écrit:titof32 a écrit: j'ai même été obligé de modifier le réglage de la suspension
t'as du remettre de l'air en route ???
naisse clement- Localisation : foix (09)
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- Message n°22
Re: Le racontage
bon allez je raconte mon premier week end @T days.
alors cela commence jeudi, par ma rencontre avec Titof (merci à lui et à sa femme pour le repas), Fredo, Thierry (géant vert), Dominique, Alban et sa femme sylvie. Je les ai rejoins chez titof à la dernière minute puisque je n'avais pas fait gaffe que sa maison était quasiment sur ma route.
Lorsque je suis arrivé, j'ai tout de suite compris l'ambiance, il ne m'a pas fallu 10 minutes pour être complètement à l'aise (chose rare car sous les apparences le garçon est réservé).
Thierry est arrivé le dernier, le temps de prendre un café et nous prenons la route que nous avait concocté titof. Malheureusement la pluie a voulu jouer avec nous, nous prenons beaucoup de retard sur l'horaire, arrivé à tarbes nous décidons d'accéléré le rythme en prenant une route plus directe. Pour cela on utilise mon GPS, mais je ne suis pas encore au top avec cet appareil et du coup il nous a fait visité le centre ville de pau plutôt que de contourné la ville afin de gagner du temps.
Après toutes ces péripéties, nous retrouvons une route, plus sympa que les nationales, qui nous mène à sauveterre du béarn, puis st palais puis cambo et finalement Itxassou.
Et là se fût la révélation pour moi, toutes ses africa, j'étais comme un gamin.
Rebelotte parmis toutes ses personnes il faut retrouver ses marques ( je n'ai toujours pas changés depuis l'arrivée chez jean christophe), mais en fait pas de soucis, tout le monde m'accueille à bras ouvert à Itxassou.
Mais quelle heure est il???
Celle de l'apéro bien sur ( euh au fait il faudrait mieux dire quand ce n'est pas l'heure de l'apéro car dans mes souvenirs à part au petit dèj. c'était toujours l'heure de l'apéro), une tireuse à bière (je précise il y a des esprits mal placé ici) nous attend, on commence à discuté, j'apprends à connaître les personnes présentent le WE commence très fort.
Vendredi matin 10h, c'est l'heure de la balade, nous faisons 2 groupes car il y a trop de moto et nous partons à l'assault des Pyrénées et de l'espagne. Notre groupe passe par une petite route, en plein milieu d'une réserve, le vue est splendide ainsi que la route, un bonheur de roulé là dessus.
11h30 environ nous retrouvons l'autre groupe, nous roulons un peu ensemble puis nous nous arrêtons pour boire un café il est bientôt midi.
Finalement en questionnant le barman qui parle bien le français, il nous dit que l'on peut manger là, c'est ce que nous ferons.
Après un repas copieux mais ultra light, nous décidons de repartir là un choix arrive faire le tour du lac et risquer d'être obliger de refaire le chemin à l'envers à cause de la neige sur les cols ou partir sur un itinéraire de secours tracer par nos gentils organisateurs.
Je décide de suivre Fortlamy à l'assault du lac. Nous étions 9 Motos.
on commence par une piste bétonné avec des animaux en liberté (surement une autre réserve je n'ai pas tout compris de l'espagnol), puis une piste caillouteuse où l'on s'amuse suivant son niveau (celui de fortlamy m'a impressioné car même s'il était possible d'aller plus vite, rouler comme cela avec quelqu'un derrière je trouve ça super, et félicitation à madame qui sait se faire oublier).
Puis tout d'un coup un ruisseau sec se met en travers de la progression, je regarde vite fait comment il est fait et me décide à le passer, c'est marrant. Je pose la moto, regarde et aide mes petits camarades à traversé, une fois tout le monde de l'autre coté, fortlamy était lui monté un peu plus haut mais enlisé malgré les trailmax. Je décide à nouveau d'essayer d'avancer pour voir si cette zone n'est que passagère mais point du tout. Nous devons faire demi tour la traversé du ruisseau s'est avéré plus dure dans ce sens puisque nos pneus était chargé de terre et très glissant, alban en fera les frais, il va coucher doucement sa moto et Titof essayera de grimper au talus .
Nous reprenons la piste à l'envers sur 4km environ pour rattraper une route de col. Et donc nous ne passerons pas en france ici il faut aller plus loin.
voilà la première partie, je continu d'écrire la suite va arriver dans quelques minutes.
alors cela commence jeudi, par ma rencontre avec Titof (merci à lui et à sa femme pour le repas), Fredo, Thierry (géant vert), Dominique, Alban et sa femme sylvie. Je les ai rejoins chez titof à la dernière minute puisque je n'avais pas fait gaffe que sa maison était quasiment sur ma route.
Lorsque je suis arrivé, j'ai tout de suite compris l'ambiance, il ne m'a pas fallu 10 minutes pour être complètement à l'aise (chose rare car sous les apparences le garçon est réservé).
Thierry est arrivé le dernier, le temps de prendre un café et nous prenons la route que nous avait concocté titof. Malheureusement la pluie a voulu jouer avec nous, nous prenons beaucoup de retard sur l'horaire, arrivé à tarbes nous décidons d'accéléré le rythme en prenant une route plus directe. Pour cela on utilise mon GPS, mais je ne suis pas encore au top avec cet appareil et du coup il nous a fait visité le centre ville de pau plutôt que de contourné la ville afin de gagner du temps.
Après toutes ces péripéties, nous retrouvons une route, plus sympa que les nationales, qui nous mène à sauveterre du béarn, puis st palais puis cambo et finalement Itxassou.
Et là se fût la révélation pour moi, toutes ses africa, j'étais comme un gamin.
Rebelotte parmis toutes ses personnes il faut retrouver ses marques ( je n'ai toujours pas changés depuis l'arrivée chez jean christophe), mais en fait pas de soucis, tout le monde m'accueille à bras ouvert à Itxassou.
Mais quelle heure est il???
Celle de l'apéro bien sur ( euh au fait il faudrait mieux dire quand ce n'est pas l'heure de l'apéro car dans mes souvenirs à part au petit dèj. c'était toujours l'heure de l'apéro), une tireuse à bière (je précise il y a des esprits mal placé ici) nous attend, on commence à discuté, j'apprends à connaître les personnes présentent le WE commence très fort.
Vendredi matin 10h, c'est l'heure de la balade, nous faisons 2 groupes car il y a trop de moto et nous partons à l'assault des Pyrénées et de l'espagne. Notre groupe passe par une petite route, en plein milieu d'une réserve, le vue est splendide ainsi que la route, un bonheur de roulé là dessus.
11h30 environ nous retrouvons l'autre groupe, nous roulons un peu ensemble puis nous nous arrêtons pour boire un café il est bientôt midi.
Finalement en questionnant le barman qui parle bien le français, il nous dit que l'on peut manger là, c'est ce que nous ferons.
Après un repas copieux mais ultra light, nous décidons de repartir là un choix arrive faire le tour du lac et risquer d'être obliger de refaire le chemin à l'envers à cause de la neige sur les cols ou partir sur un itinéraire de secours tracer par nos gentils organisateurs.
Je décide de suivre Fortlamy à l'assault du lac. Nous étions 9 Motos.
on commence par une piste bétonné avec des animaux en liberté (surement une autre réserve je n'ai pas tout compris de l'espagnol), puis une piste caillouteuse où l'on s'amuse suivant son niveau (celui de fortlamy m'a impressioné car même s'il était possible d'aller plus vite, rouler comme cela avec quelqu'un derrière je trouve ça super, et félicitation à madame qui sait se faire oublier).
Puis tout d'un coup un ruisseau sec se met en travers de la progression, je regarde vite fait comment il est fait et me décide à le passer, c'est marrant. Je pose la moto, regarde et aide mes petits camarades à traversé, une fois tout le monde de l'autre coté, fortlamy était lui monté un peu plus haut mais enlisé malgré les trailmax. Je décide à nouveau d'essayer d'avancer pour voir si cette zone n'est que passagère mais point du tout. Nous devons faire demi tour la traversé du ruisseau s'est avéré plus dure dans ce sens puisque nos pneus était chargé de terre et très glissant, alban en fera les frais, il va coucher doucement sa moto et Titof essayera de grimper au talus .
Nous reprenons la piste à l'envers sur 4km environ pour rattraper une route de col. Et donc nous ne passerons pas en france ici il faut aller plus loin.
voilà la première partie, je continu d'écrire la suite va arriver dans quelques minutes.
naisse clement- Localisation : foix (09)
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- Message n°23
Re: Le racontage
plus loin c'est deux cols à franchir nous en faisons un premier facile, il reste beaucoup de neige sur les bas cotés mais rien sur la route. puis nous redescendons dans un petit village espagnol très joli.
Fortlamy propose d'aller boire un coup, nous trouvons un bar. Nous commençons à nous installer alban et titof tourne autour de la moto de ce dernier qui l'a trouvait "dure" depuis qu'il avait installer son amortisseur fournalès.
Vous connaissez tous la 7ème compagnie et le train, c'estait "touche pas à ça p'tit con" et bin c'est que le p'tit con il y a touché, et vlà t'y pas qu'il se retrouve avec une africa chopper twin. Et oui on ne dégonfle pas son amortisseur sans avoir la pompe avec soi.
Dominique le camionneur VTTiste, lui dit que ce n'est pas grave il connait un marchand de vélo à st jean pied de port. Donc on prend notre petit ravitaillement et nous voilà parti direction le col de l'araux qui est fermé (oui mais il fallait que le poisson pilote sache lire l'espagnol ).
Pourquoi fermé?? ah bin oui ya de la neige plein la route, je pars une première fois en ouvreur, nous sommes encore du coté espagnol (montée), je passe le tunnel il n'y a pas l'air d'avoir trop de neige sur le petit plateau du haut, je vais cherché mes camarades c'est en attaquant la descente, "euh là ça passe plus", alors soit on repartait par l'espagne mais avec le risque de rouler avec de la neige qui tombait ou descendre coté france dans la neige mais avec un trajet beaucoup plus court steph descend à pied pour voir en fait le trajet enneigé était beaucoup plus court que prévu donc on y va, avec toujours une moto ouvreuse vous devinerez laquelle. je descends de presque 2 kilomètres puis voyant qu'après la neige n'était que clairsemé je décide de remonter rechercher mes amis. Quand j'arrive en haut à pied, je n'ai pu tout remonter en moto. Fortlamy était tombé doucement et avait sa jambe coincé sous la moto, rien de méchant la neige avait amorti.
je suis désolé la suite va attendre car je dois sortir avec mon père, mais à la rigueur un de mes camarades peut finir mon récit du vendredi
Fortlamy propose d'aller boire un coup, nous trouvons un bar. Nous commençons à nous installer alban et titof tourne autour de la moto de ce dernier qui l'a trouvait "dure" depuis qu'il avait installer son amortisseur fournalès.
Vous connaissez tous la 7ème compagnie et le train, c'estait "touche pas à ça p'tit con" et bin c'est que le p'tit con il y a touché, et vlà t'y pas qu'il se retrouve avec une africa chopper twin. Et oui on ne dégonfle pas son amortisseur sans avoir la pompe avec soi.
Dominique le camionneur VTTiste, lui dit que ce n'est pas grave il connait un marchand de vélo à st jean pied de port. Donc on prend notre petit ravitaillement et nous voilà parti direction le col de l'araux qui est fermé (oui mais il fallait que le poisson pilote sache lire l'espagnol ).
Pourquoi fermé?? ah bin oui ya de la neige plein la route, je pars une première fois en ouvreur, nous sommes encore du coté espagnol (montée), je passe le tunnel il n'y a pas l'air d'avoir trop de neige sur le petit plateau du haut, je vais cherché mes camarades c'est en attaquant la descente, "euh là ça passe plus", alors soit on repartait par l'espagne mais avec le risque de rouler avec de la neige qui tombait ou descendre coté france dans la neige mais avec un trajet beaucoup plus court steph descend à pied pour voir en fait le trajet enneigé était beaucoup plus court que prévu donc on y va, avec toujours une moto ouvreuse vous devinerez laquelle. je descends de presque 2 kilomètres puis voyant qu'après la neige n'était que clairsemé je décide de remonter rechercher mes amis. Quand j'arrive en haut à pied, je n'ai pu tout remonter en moto. Fortlamy était tombé doucement et avait sa jambe coincé sous la moto, rien de méchant la neige avait amorti.
je suis désolé la suite va attendre car je dois sortir avec mon père, mais à la rigueur un de mes camarades peut finir mon récit du vendredi
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- Message n°24
Re: Le racontage
ca y est je viens de rentrer a 16h apres 1100 km. Mon pote Cutch a encore 80 bornes de plus. Pas une goutte de pluis en 2 jours, ni a la descente, ni a la montee
Superbe aventure. La suite plus tard
Superbe aventure. La suite plus tard
Invité- Invité
- Message n°25
Re: Le racontage
naisse clement a écrit:Joebar a écrit:Dédicace spéciale pour tout le monde :
alors qui c'est qui à fait pipi et qui c'est qui tenait le stylo, car ce n'est pas une écriture de garçon????
Si tu savais...
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- Message n°26
Re: Le racontage
de quoi si je savais, y en a eu plusieurs on dirait bien que l'écriture change
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- Message n°27
Re: Le racontage
bon alors ou en étais je?
Ah oui patrick vient de tomber, dominique dans un élan d'entraide met son africa sur la béquille et court prendre la photo (ah le sacré dominique). Après l'avoir relevé, je l'accompagne sur une grosse partie de la descente puis je remonte chercher ma moto et là c'est le drame....
Plus rien, je mets le contact pas un voyant s'allume je flippe grave plus personne derrière moi, il m'attendais tous à la sortie de la partie enneigée. Je descends sans moteur puis sur une zone de goudron, je laisse prendre de l'élan et mets la 2 ème la moto démarre, c'est déjà ça. je rejoins les autres et je me décide à regarder si ce n'est pas mon faisceau 12V qui a merdé, en fait c'est la cosse du relais principal qui était déserrée.
Ah oui patrick vient de tomber, dominique dans un élan d'entraide met son africa sur la béquille et court prendre la photo (ah le sacré dominique). Après l'avoir relevé, je l'accompagne sur une grosse partie de la descente puis je remonte chercher ma moto et là c'est le drame....
Plus rien, je mets le contact pas un voyant s'allume je flippe grave plus personne derrière moi, il m'attendais tous à la sortie de la partie enneigée. Je descends sans moteur puis sur une zone de goudron, je laisse prendre de l'élan et mets la 2 ème la moto démarre, c'est déjà ça. je rejoins les autres et je me décide à regarder si ce n'est pas mon faisceau 12V qui a merdé, en fait c'est la cosse du relais principal qui était déserrée.
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- Message n°29
Re: Le racontage
nous amorçons la descente après presque une heure de jardinage.
ça roule bien tout d'un coup je rattrape les premiers partis à la sortie de la zone enneigée, ils sont au ralenti et à la sortie du virage un troupeau de chevaux sur la route, puis un troupeau de moutons.
On finit la descente, on arrive à St jean pied de port, on s'arrête pour faire le plein avec alban pendant que dominique et titof (rappelez vous le p'tit con qui touche à tout) pour aller au magasin de vélo. Il arrive de justesse et après moulte réparation de la durite qui va de la pompe à l'embout de la bombonne nous arrivons a regonfler l'amortisseur un minimum.
nous voilà reparti direction l'apéro (et oui c'est toujours l'heure de l'apéro quand on arrive au gîte).
en chemin deux motards nous doublent un avec une R1 que nous finirons pas déposer en courbes (c'est facile de faire le malin en ligne droite mais en courbe c'est autre chose), non en fait il était arrété dans une courbe et à la question tu as un soucis, il répond "non juste la plus belle frayeur de ma vie, j'ai cassé le moteur et j'ai eu de l'huile plein le pneu en pleine courbe". Après auscultation de la bête, nous découvrons que le bloc a un beau trou.
aie
Et nous arriverons finalement à une heure raisonnable pour l'apéro.
Par contre samedi, ça se gate le temps n'était pas de la partie.
Petite balade rapide bayonne-biarritz le matin, puis st jean de luz-col de l'ibardin l'après midi.
ça roule bien tout d'un coup je rattrape les premiers partis à la sortie de la zone enneigée, ils sont au ralenti et à la sortie du virage un troupeau de chevaux sur la route, puis un troupeau de moutons.
On finit la descente, on arrive à St jean pied de port, on s'arrête pour faire le plein avec alban pendant que dominique et titof (rappelez vous le p'tit con qui touche à tout) pour aller au magasin de vélo. Il arrive de justesse et après moulte réparation de la durite qui va de la pompe à l'embout de la bombonne nous arrivons a regonfler l'amortisseur un minimum.
nous voilà reparti direction l'apéro (et oui c'est toujours l'heure de l'apéro quand on arrive au gîte).
en chemin deux motards nous doublent un avec une R1 que nous finirons pas déposer en courbes (c'est facile de faire le malin en ligne droite mais en courbe c'est autre chose), non en fait il était arrété dans une courbe et à la question tu as un soucis, il répond "non juste la plus belle frayeur de ma vie, j'ai cassé le moteur et j'ai eu de l'huile plein le pneu en pleine courbe". Après auscultation de la bête, nous découvrons que le bloc a un beau trou.
aie
Et nous arriverons finalement à une heure raisonnable pour l'apéro.
Par contre samedi, ça se gate le temps n'était pas de la partie.
Petite balade rapide bayonne-biarritz le matin, puis st jean de luz-col de l'ibardin l'après midi.
naisse clement- Localisation : foix (09)
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- Message n°30
Re: Le racontage
par contre tout ce qui est en dehors des heures de moto ne sera pas raconté, il y a des jeunes ici il ne faudrait pas les choquer merci...
Invité- Invité
- Message n°31
Re: Le racontage
C'est dommage Clément, les absents aimeraient savoir.... Ca les inciterais à venir l'année prochaine !!!!
naisse clement- Localisation : foix (09)
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- Message n°32
Re: Le racontage
euh je sais pas si je serais venu en sachant tout cela et puis une part de mystère c'est toujours bon aussi
cutch59- Localisation : BOESCHEPE, Nord, Flandres
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- Message n°34
Re: Le racontage
naisse clement a écrit: Fortlamy était tombé doucement et avait sa jambe coincé sous la moto, rien de méchant la neige avait amorti.
je suis désolé la suite va attendre car je dois sortir avec mon père, mais à la rigueur un de mes camarades peut finir mon récit du vendredi
il me semble reconnaitre ma chute et Domi qui voulait me filmé au lieu de me soulager de la moto enfin superbe rando merci à Fortlamy pour nous avoir guidé dans cette belle région
naisse clement- Localisation : foix (09)
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- Message n°35
Re: Le racontage
bin oui il a fait la même derrière
cutch59- Localisation : BOESCHEPE, Nord, Flandres
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- Message n°36
Re: Le racontage
naisse clement a écrit:bin oui il a fait la même derrière
ouf alors cela me rassure, je pensait que je n'avais pas les bons pneus
Steph- Localisation : Bordeaux , St Emilion
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- Message n°37
Re: Le racontage
Voici mon racontage.
Je veux de mon côté remercier Pierre et Alain ou Alain et Pierre pour ce WE d’exception. Pour la bouffe, le logement, le cadre de vie c’est un sans faute mais pour le road book j’ai une mention spéciale pour le vendredi.
Faire 240 kms dont 200 de virages sans discontinuité, là je dis bravo….
Tout le monde part à 9h30. (Exploit à souligner malgré la première soirée déjà bien mouvementée parmi celle à venir.)
D’abord un col d’échauffement pour passer en Espagne avec à la clé une descente magnifique sur un billard. Nous retrouvons l’autre groupe à la croisée des chemins Espagnol. Petite séance photo et passage de rio en prime et discussion avec des locaux à vélo. Mignon les garçons n’est-ce pas les filles…
L’étape du midi est annulée, donc petite pause casse croûte improvisée après 80kms de virages pour un après midi de folie.
Là, nous partons pour la visite d’un lac dans une forêt, le tout à flan de montagne avec une route sinueuse de la largeur d’une voiture. C’est déjà géant.
Puis nous avons décidé de passer en France clandestinement par un chemin « où ça doit passer ».
Après quelques kilomètres sur un terrain meuble suivant le versant d’un col, nous sommes certainement déjà en France. Et là, c’est la boue qui nous attends. L’attaque de la cote boueuse tourna rapidement en notre défaveur avec nos pneus taillés pour la route. Même les « trailmax » non pas fait le poids. Aller, 1h de bain de boue pour certain, 1 ou 2 glissades sans dommage pour d’autre, retour en Espagne « où ça devrait passer…. ailleurs. » pour un retour en France.
Revanchard, nous repartons pour un col espagnol où nous attend une route délicieuse et avec cerise sur le gâteau, les bas cotés plein de neige pour faire les photos. Redescente du col toujours en Espagne où nous faisons une petite halte boisson fraîche. Merci Patrick pour ce rafraîchissement. Le fait de ne faire que des virages ou d’être en altitude, nous sommes bien attablés à cette terrasse de bar.
Et là, nous ne savons pas ce qui ce passe complètement dans le cerveau d’un homme. Coups d’éclair de génie de TITOF ou caprice des dieux, il dégonfle volontairement son amortisseur FOURNALES (donc à air) parce qu’il est trop dur. Trois petits « pchiiit» se font entendre sur la place d’un village Espagnol et voilà la création d’une AT chopper. C’est beau le génie de l’homme.
Bilan, il faut détendre la chaîne et rouler avec une moto guère suspendue. Aller, il se fait tard, il faut rentrer. Nous trouverons bien une pompe pour le regonfler en France.
Pour rappel, le midi, la consigne est claire pour passer en France prendre la D128 et pas le col de Larrau qui est fermé par la neige.
Bon aller, nous redémarrons en souplesse pour voir la réaction de l’AT chopper. Tout semble ok. Le rythme s’accélère, tout le monde suit allégrement Patrick dans une succession de virages en montée et en descente dont les Pyrénées ont le secret. Le soleil est magnifique, le sourire aux lèvres, nous tournons à gauche pour attaquer le col du retour en France dans l’ivresse de la vitesse maîtrisée.
Au carrefour furtivement, une pancarte m’interpelle. « CERRADO ». Malgré la vitesse et la concentration pour attaquer chaque virage du col, une petite lumière me vient à l’esprit, « CERRADO » cela ne veut pas dire FERMER en espagnol.
Pas le temps de me poser plus de question ou de rattraper Patrick, les premières neiges apparaissent sur le bord du chemin. Je pense alors que nous avons effectivement pris le col fermé. La réponse a été assez rapide, après quelques kilomètres la neige du bas côté s’est transformée en plaque de neiges sur la route. Première halte pour vérifier que le col n’est plus très loin et praticable. Là on lance la jeunesse au combat des derniers mètres du col soit deux virages au dessus de nous croit-on à cause du tunnel.
RAS, nous déblayons un peu de neige, nous faisons notre trace jusqu’au tunnel où s’organise une petite séance photo innocemment à sa sortie. Le col apparaît à la sortie du tunnel. Je pars devant pour être arrêté à 100 mètres du col avec le parking et la frontière française, par une belle plaque de neige. Pied à terre, je poursuis à pied en déblayant avec les bottes la neige afin de vérifier l’état de la route côté français. La vue est magnifique, mais la route paraît encore plus chargée en neige que ce que nous venons de traverser. Je commence à examiner la descente. Clément me rejoint.
La question commence à ce poser. « Ca passe ou il faut encore rebrousser chemin ».
Nous nous imaginons le tracé de la route sous la neige.
Clément retourne vers le groupe. Je descends à pied pour vérifier nos hypothèses jusqu’au premier virage. Ouf celui-ci est plus près que prévu car caché par une courbure de montagne. Par contre la neige est bien là. Je pense que nous pouvons quand même passer. Je remonte et rejoins le groupe pour donner mon sentiment et le faire confirmer par tous. Je m’engage à traverser à moto la plaque de neige où nous étions tous arrêtés. La trace est très proche de la barrière de sécurité. Une BMW ne passe pas à cet endroit. Heureusement Thierry n’est pas avec nous. Je pose la moto sur le parking du col. Le moment est tendu. Le groupe passe un par un. Pendant ce temps, les nuages noirs montent très rapidement de l’Espagne. Le vent commence à souffler. L’atmosphère s’assombrit. Le froid arrive. Heureusement, la nature nous laisse un temps de répit. Les nuages passent au dessus de nos têtes à toutes allures pour aller sur un autre versant de montagne.
Nous devons prendre la décision d’essayer de passer du côté français où de redescendre en Espagne avec un grand détour pour revenir en France et une descente du col dans les nuages avec peut-être de la neige ou de la pluie.
Après une seconde inspection, la descente est jouable. Nous relançons la jeunesse en avant (courageux mais pas téméraire les « vieux »). Le premier virage est atteint. La courbe se passe bien en déblayant un peu. Le second virage est en vue, la neige est transformée déjà plus en soupe. Le challenge est réussi. Clément remonte sur ces traces et nous pouvons descendre chacun notre tour doucement vers une route plus noir. Anakin passe en second est va plus loin pour vérifier le passage dégager du second petit col visible au loin. RAS.
Le groupe s’engage dans la descente avec l’aide de Clément pour passer certaines plaques de neige. Le groupe passe un par un moteur éteint pour certain, pour d’autre moteur allumé. Le soleil fait enfin une timide apparition sur nos têtes et nous réchauffe un peu. Nous sommes prêt pour voyager enfin en France. Nous attendrons encore quelques minutes pour assurer une réparation à Clément qui ce fait une frayeur avec une moto ne voulant pas démarrer. Ce n’est pas grave. Un coup de clé de 12 et nous revoilà reparti à descendre, monté, redescendre, remonté, croiser des animaux sur la route en plein virage, chevaux, moutons, chèvre, vache, cochon, couvée. Mais nous sommes surtout soulagé d’avoir passer l’obstacle. Nous sommes tous heureux et un peu euphorique de notre épopée. « On va pouvoir en raconter à mémé en rentrant ». Puis ce fût le temps de repasser un col avec un peu de pluie, grésil, neige, puis encore des virages à gauche, à droite, re à gauche, re à droite, une épingle à gauche, une épingle à droite etc… Même Clément me dit que cela en est trop. La fatigue se fait sentir. Mais la route continue, col d’Irrati, pour enfin devenir un peu moins sinueuse avec une ultime descente vers la plaine avec le village de Saint Jean le Vieux et Saint Jean Pied de Port. Là, c’est le ravitaillement en essence pour certain et le débarquement d’une horde de motard dans un magasin de vélo pour d’autre. Le magasin est fermé mais nous débusquons le proprio à la sortie de l’arrière boutique. Nous lui demandons une pompe haute pression pour regonflé les suspensions. Malgré que celui-ci fût attendu pour passer une soirée, il nous a rouvert le magasin pour nous aider. Il va y avoir l’adresse et la photo du magasin sur le site. Amortisseur un peu plus gonflé, l’AT Chopper ressemble déjà plus à un trail. Aller c’est la fin, nous avons encore que quelques kilomètres pour revenir au gîte. C’est sans compter que les pépins mécaniques arrivent sans prévenir. Alors que d’un bon train, nous sommes sur la route sinueuse du retour alors que 2 bolides (R1 et GSXR 1000) nous déposent littéralement dans une très rare ligne droite de la journée, les moteurs hurlant à plus de 10000t/m. Bonhomme de chemin se faisant, nous arrivons dans un virage à double voies, nous apercevons de la fumée au bord de la route avec une moto arrêtée. Je mets le clignotant et je m’arrête suivi de la troupe derrière moi. Les vocalises de la R1 se sont tues. Le motard va bien ouf… Après une prise de contact avec le groupe, les blagues fusent. (Rien ne vaut de courir, il faut partir à point etc…). Malgré ses déboires, le motard a l’air serein. Peut être encore étonné d’être sains et sauf malgré une courbe, un pneu plein d’huile, un ravin, une balustrade en béton et un groupe de Saint Bernard autour de lui, arrêté pour ne pas le laisser seul au bord de la route. Après analyse du problème, un peu de lumière nous montre le bas moteur ouvert et nous pouvons chacun notre tour découvrir et contempler les bielles de la sportive. « Et c’est beau…. Bon ben aller on se casse maintenant. ». Son acolyte revenu sur ses pas après bien 5 minutes, nous pouvons après quelques photos souvenirs repartir et laisser les mésaventures de certain pour enfin arriver au gîte et déguster une bonne bière fraîche pour commencer la seconde soirée.
Voilà ce sera pour moi, une mention spéciale pour cette journée dans ces AT day’s. Je ne suis pas sur d’avoir vécu une journée comme cela depuis que je fais de la moto.
Merci encore pour cette journée et cette organisation dans le Pays Basques.
Hallelujah
Steph
Je veux de mon côté remercier Pierre et Alain ou Alain et Pierre pour ce WE d’exception. Pour la bouffe, le logement, le cadre de vie c’est un sans faute mais pour le road book j’ai une mention spéciale pour le vendredi.
Faire 240 kms dont 200 de virages sans discontinuité, là je dis bravo….
Tout le monde part à 9h30. (Exploit à souligner malgré la première soirée déjà bien mouvementée parmi celle à venir.)
D’abord un col d’échauffement pour passer en Espagne avec à la clé une descente magnifique sur un billard. Nous retrouvons l’autre groupe à la croisée des chemins Espagnol. Petite séance photo et passage de rio en prime et discussion avec des locaux à vélo. Mignon les garçons n’est-ce pas les filles…
L’étape du midi est annulée, donc petite pause casse croûte improvisée après 80kms de virages pour un après midi de folie.
Là, nous partons pour la visite d’un lac dans une forêt, le tout à flan de montagne avec une route sinueuse de la largeur d’une voiture. C’est déjà géant.
Puis nous avons décidé de passer en France clandestinement par un chemin « où ça doit passer ».
Après quelques kilomètres sur un terrain meuble suivant le versant d’un col, nous sommes certainement déjà en France. Et là, c’est la boue qui nous attends. L’attaque de la cote boueuse tourna rapidement en notre défaveur avec nos pneus taillés pour la route. Même les « trailmax » non pas fait le poids. Aller, 1h de bain de boue pour certain, 1 ou 2 glissades sans dommage pour d’autre, retour en Espagne « où ça devrait passer…. ailleurs. » pour un retour en France.
Revanchard, nous repartons pour un col espagnol où nous attend une route délicieuse et avec cerise sur le gâteau, les bas cotés plein de neige pour faire les photos. Redescente du col toujours en Espagne où nous faisons une petite halte boisson fraîche. Merci Patrick pour ce rafraîchissement. Le fait de ne faire que des virages ou d’être en altitude, nous sommes bien attablés à cette terrasse de bar.
Et là, nous ne savons pas ce qui ce passe complètement dans le cerveau d’un homme. Coups d’éclair de génie de TITOF ou caprice des dieux, il dégonfle volontairement son amortisseur FOURNALES (donc à air) parce qu’il est trop dur. Trois petits « pchiiit» se font entendre sur la place d’un village Espagnol et voilà la création d’une AT chopper. C’est beau le génie de l’homme.
Bilan, il faut détendre la chaîne et rouler avec une moto guère suspendue. Aller, il se fait tard, il faut rentrer. Nous trouverons bien une pompe pour le regonfler en France.
Pour rappel, le midi, la consigne est claire pour passer en France prendre la D128 et pas le col de Larrau qui est fermé par la neige.
Bon aller, nous redémarrons en souplesse pour voir la réaction de l’AT chopper. Tout semble ok. Le rythme s’accélère, tout le monde suit allégrement Patrick dans une succession de virages en montée et en descente dont les Pyrénées ont le secret. Le soleil est magnifique, le sourire aux lèvres, nous tournons à gauche pour attaquer le col du retour en France dans l’ivresse de la vitesse maîtrisée.
Au carrefour furtivement, une pancarte m’interpelle. « CERRADO ». Malgré la vitesse et la concentration pour attaquer chaque virage du col, une petite lumière me vient à l’esprit, « CERRADO » cela ne veut pas dire FERMER en espagnol.
Pas le temps de me poser plus de question ou de rattraper Patrick, les premières neiges apparaissent sur le bord du chemin. Je pense alors que nous avons effectivement pris le col fermé. La réponse a été assez rapide, après quelques kilomètres la neige du bas côté s’est transformée en plaque de neiges sur la route. Première halte pour vérifier que le col n’est plus très loin et praticable. Là on lance la jeunesse au combat des derniers mètres du col soit deux virages au dessus de nous croit-on à cause du tunnel.
RAS, nous déblayons un peu de neige, nous faisons notre trace jusqu’au tunnel où s’organise une petite séance photo innocemment à sa sortie. Le col apparaît à la sortie du tunnel. Je pars devant pour être arrêté à 100 mètres du col avec le parking et la frontière française, par une belle plaque de neige. Pied à terre, je poursuis à pied en déblayant avec les bottes la neige afin de vérifier l’état de la route côté français. La vue est magnifique, mais la route paraît encore plus chargée en neige que ce que nous venons de traverser. Je commence à examiner la descente. Clément me rejoint.
La question commence à ce poser. « Ca passe ou il faut encore rebrousser chemin ».
Nous nous imaginons le tracé de la route sous la neige.
Clément retourne vers le groupe. Je descends à pied pour vérifier nos hypothèses jusqu’au premier virage. Ouf celui-ci est plus près que prévu car caché par une courbure de montagne. Par contre la neige est bien là. Je pense que nous pouvons quand même passer. Je remonte et rejoins le groupe pour donner mon sentiment et le faire confirmer par tous. Je m’engage à traverser à moto la plaque de neige où nous étions tous arrêtés. La trace est très proche de la barrière de sécurité. Une BMW ne passe pas à cet endroit. Heureusement Thierry n’est pas avec nous. Je pose la moto sur le parking du col. Le moment est tendu. Le groupe passe un par un. Pendant ce temps, les nuages noirs montent très rapidement de l’Espagne. Le vent commence à souffler. L’atmosphère s’assombrit. Le froid arrive. Heureusement, la nature nous laisse un temps de répit. Les nuages passent au dessus de nos têtes à toutes allures pour aller sur un autre versant de montagne.
Nous devons prendre la décision d’essayer de passer du côté français où de redescendre en Espagne avec un grand détour pour revenir en France et une descente du col dans les nuages avec peut-être de la neige ou de la pluie.
Après une seconde inspection, la descente est jouable. Nous relançons la jeunesse en avant (courageux mais pas téméraire les « vieux »). Le premier virage est atteint. La courbe se passe bien en déblayant un peu. Le second virage est en vue, la neige est transformée déjà plus en soupe. Le challenge est réussi. Clément remonte sur ces traces et nous pouvons descendre chacun notre tour doucement vers une route plus noir. Anakin passe en second est va plus loin pour vérifier le passage dégager du second petit col visible au loin. RAS.
Le groupe s’engage dans la descente avec l’aide de Clément pour passer certaines plaques de neige. Le groupe passe un par un moteur éteint pour certain, pour d’autre moteur allumé. Le soleil fait enfin une timide apparition sur nos têtes et nous réchauffe un peu. Nous sommes prêt pour voyager enfin en France. Nous attendrons encore quelques minutes pour assurer une réparation à Clément qui ce fait une frayeur avec une moto ne voulant pas démarrer. Ce n’est pas grave. Un coup de clé de 12 et nous revoilà reparti à descendre, monté, redescendre, remonté, croiser des animaux sur la route en plein virage, chevaux, moutons, chèvre, vache, cochon, couvée. Mais nous sommes surtout soulagé d’avoir passer l’obstacle. Nous sommes tous heureux et un peu euphorique de notre épopée. « On va pouvoir en raconter à mémé en rentrant ». Puis ce fût le temps de repasser un col avec un peu de pluie, grésil, neige, puis encore des virages à gauche, à droite, re à gauche, re à droite, une épingle à gauche, une épingle à droite etc… Même Clément me dit que cela en est trop. La fatigue se fait sentir. Mais la route continue, col d’Irrati, pour enfin devenir un peu moins sinueuse avec une ultime descente vers la plaine avec le village de Saint Jean le Vieux et Saint Jean Pied de Port. Là, c’est le ravitaillement en essence pour certain et le débarquement d’une horde de motard dans un magasin de vélo pour d’autre. Le magasin est fermé mais nous débusquons le proprio à la sortie de l’arrière boutique. Nous lui demandons une pompe haute pression pour regonflé les suspensions. Malgré que celui-ci fût attendu pour passer une soirée, il nous a rouvert le magasin pour nous aider. Il va y avoir l’adresse et la photo du magasin sur le site. Amortisseur un peu plus gonflé, l’AT Chopper ressemble déjà plus à un trail. Aller c’est la fin, nous avons encore que quelques kilomètres pour revenir au gîte. C’est sans compter que les pépins mécaniques arrivent sans prévenir. Alors que d’un bon train, nous sommes sur la route sinueuse du retour alors que 2 bolides (R1 et GSXR 1000) nous déposent littéralement dans une très rare ligne droite de la journée, les moteurs hurlant à plus de 10000t/m. Bonhomme de chemin se faisant, nous arrivons dans un virage à double voies, nous apercevons de la fumée au bord de la route avec une moto arrêtée. Je mets le clignotant et je m’arrête suivi de la troupe derrière moi. Les vocalises de la R1 se sont tues. Le motard va bien ouf… Après une prise de contact avec le groupe, les blagues fusent. (Rien ne vaut de courir, il faut partir à point etc…). Malgré ses déboires, le motard a l’air serein. Peut être encore étonné d’être sains et sauf malgré une courbe, un pneu plein d’huile, un ravin, une balustrade en béton et un groupe de Saint Bernard autour de lui, arrêté pour ne pas le laisser seul au bord de la route. Après analyse du problème, un peu de lumière nous montre le bas moteur ouvert et nous pouvons chacun notre tour découvrir et contempler les bielles de la sportive. « Et c’est beau…. Bon ben aller on se casse maintenant. ». Son acolyte revenu sur ses pas après bien 5 minutes, nous pouvons après quelques photos souvenirs repartir et laisser les mésaventures de certain pour enfin arriver au gîte et déguster une bonne bière fraîche pour commencer la seconde soirée.
Voilà ce sera pour moi, une mention spéciale pour cette journée dans ces AT day’s. Je ne suis pas sur d’avoir vécu une journée comme cela depuis que je fais de la moto.
Merci encore pour cette journée et cette organisation dans le Pays Basques.
Hallelujah
Steph
gerard- Localisation : Pays Basque
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- Message n°38
Re: Le racontage
Des news de Violette qui vous embrasse tous:
Après avoir été paumée par son GPS dans les montagnes pyrénéennes au départ du gite (les femmes et la techno ... y'a pas une BD "Martine apprend la high-tech"?), elle a fait bonne route hier jusqu'à Nice malgré un fort vent de travers qui l'a épuisée! Les valises de Calinou ont bien tenu le coup (normal vu le prix!)... mais, suite à un fort freinage, de nuit avant d'arriver, à seulement 30 mètres de son hôtel, elle a cassé l'attache rapide de sa chaine, incroyable alors qu'elle avait roulé chargée pendant 800km!!! Réparation aujourd'hui chez le mécano du coin, elle s'en tire plutôt bien.
Moralité : Mieux vaut casser un kit chaine à quelques mètres de ta destination qu'un roulement à 600km de chez toi! (vieux proverbe chinois!). Allez, sans rancune les marseillais (j'ai récupéré mes gants chez Alain hier, merci à lui et son épouse).
Après avoir été paumée par son GPS dans les montagnes pyrénéennes au départ du gite (les femmes et la techno ... y'a pas une BD "Martine apprend la high-tech"?), elle a fait bonne route hier jusqu'à Nice malgré un fort vent de travers qui l'a épuisée! Les valises de Calinou ont bien tenu le coup (normal vu le prix!)... mais, suite à un fort freinage, de nuit avant d'arriver, à seulement 30 mètres de son hôtel, elle a cassé l'attache rapide de sa chaine, incroyable alors qu'elle avait roulé chargée pendant 800km!!! Réparation aujourd'hui chez le mécano du coin, elle s'en tire plutôt bien.
Moralité : Mieux vaut casser un kit chaine à quelques mètres de ta destination qu'un roulement à 600km de chez toi! (vieux proverbe chinois!). Allez, sans rancune les marseillais (j'ai récupéré mes gants chez Alain hier, merci à lui et son épouse).
dominique- Localisation : albi 81
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- Message n°39
Re: Le racontage
quel courage cette "violette", j'espère qu'elle nous racontera à son retour chez elle tout son périple pour venir aux ATdays, ainsi que la suite de son séjour, j'ai pensé fort à elle, car je confirme le vent très...très fort lundi après midi sur l'autoroute A9..
titof32- King BBQ
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- Message n°40
Re: Le racontage
Une chaine montée avec une attache rapide sur l'Africa ??gerard a écrit:Des news de Violette qui vous embrasse tous:
Après avoir été paumée par son GPS dans les montagnes pyrénéennes au départ du gite (les femmes et la techno ... y'a pas une BD "Martine apprend la high-tech"?), elle a fait bonne route hier jusqu'à Nice malgré un fort vent de travers qui l'a épuisée! Les valises de Calinou ont bien tenu le coup (normal vu le prix!)... mais, suite à un fort freinage, de nuit avant d'arriver, à seulement 30 mètres de son hôtel, elle a cassé l'attache rapide de sa chaine, incroyable alors qu'elle avait roulé chargée pendant 800km!!! Réparation aujourd'hui chez le mécano du coin, elle s'en tire plutôt bien.
Moralité : Mieux vaut casser un kit chaine à quelques mètres de ta destination qu'un roulement à 600km de chez toi! (vieux proverbe chinois!). Allez, sans rancune les marseillais (j'ai récupéré mes gants chez Alain hier, merci à lui et son épouse).