par gerard 12/11/2014, 17:51
Salut Eric,
je me permets d'intervenir pour te supporter car je connais un peu le pb étant moi aussi passé par là (arthrodèse C5-C6)!
La première chose est de ne jamais se faire opérer tant qu'on n'a pas fait le tour complet de la question et qu'on n'a pas tout essayé. La médecine conventionnelle propose 2 choses : les anti inflammatoires et, si ça ne marche pas, l'opération. C'est très réducteur.
Depuis que j'ai été opéré, les symptômes sont réapparu en C6-C7, ce qui est logique car d'avoir soudé (arthrodèse) C5-C6 a rendu les étages proches plus sollicités et donc ils s'usent davantage. C'est mécaniquement très logique, sauf que les toubibs ne présentent pas les choses de cette façon. Quand il y a urgence (risque de paralysie irréversible), en effet il faut opérer, mais quand ce n'est pas le cas, il faut tout essayer avant une telle décision qui, au-delà du risque (qui existe toujours), est irréversible! Pour ma part, les pb de C6-C7 de l'an dernier, qui n'étaient pas moins gênants que ceux de C5-C6 d'il y a 15 ans, ont été réglés par l'acupuncture (que je n'avais pas essayée à l'époque), et pourtant je ne suis pas un client facile (car j'y croyais très moyennement du fait de mon passé chirurgical). Je dois dire que j'ai été bluffé, mais oui çà a marché! Jusqu'à quand je ne sais pas, le plus longtemps possible j'espère bien sûr, mais à ce jour il n'est plus question de nouvelle opération.
Donc regarde toutes les pistes, celle ci (l'acupuncture) en est une, il y en a sûrement d'autres. Et encore une fois, pas de décision d'opération s'il n'y a pas de risque de paralysie irréversible, car l’opération, elle, est irréversible. Il n'est jamais bénin d'intervenir sur le corps humain, il n'y a jamais zéro suite pathologique, donc sauf exception il est souvent urgent d'attendre avant de se lancer là dedans.
si tu as l'occasion, consulte un bon chirurgien orthopédiste ET un bon neuro-chirurgien, écoute leurs avis et demande conseil à un médecin en qui tu as toute confiance et qui sera capable de faire la part des choses. Dans une affaire comme celle là, le plus dur est souvent de choisir la bonne stratégie, d'où l'importance d'avoir un médecin référent de qualité et surtout en qui tu as toute confiance!
Donc patience, repos, courage et moral, c'est ce que je te souhaite et te conseille