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Bonjour
Comme promis, voilà quelques images et infos sur ce périple CORSE - ALSACE, le premier avec mon AT qui ne m'a pas fait faux bond.
Rappel pour ceux qui n'auraient pas vu la présentation : suite à une annonce sur coincoin, je décide d'aller en Corse acheter une RD07A de 2003, et de revenir en 2 jours, ne pouvant malheureusement profiter plus longtemps de l'ile
Un vol avec Air Corsica très plaisant
Première photo à l'aéroport, où je prends possession de la machine
Ensuite, après avoir réglé les formalités avec l'ancien proprio, une après-midi sur la plage à Porticcio 
Puis une petite bibine à la paillotte "A TORA", loin des touristes
Je ne partirai pas sans souvenirs gourmands : j'achète bien pour 1 kg de charcuterie et 2 fromages, pas trop odorants quand même !! et 1 l de bière du pays
Bon, à 20 h il est temps d'aller sur le Ferry
Traversée sympa car rencontre d'une archi très cool en partance pour Toulouse mais sinon cabine spartiate, les sanitaire font très hôpital, les motos sanglées avec des boutes de corde usés, le personnel fait ce qu'il peut mais bon... Annonces dans le micro toutes les 5 minutes pour vendre leurs repas et/ou petit déj, pénible assez rapidement ! Heureusement ils coupent ces annonces de 23h à 5h...
Le lendemain, arrivée à Toulon vers 7h mais garé tout à l'arrière (et vu l'espacement entre les véhicules moto ou auto ça ne change rien on ne va pas plus vite) je ne toucherai terre que vers 8h15.
Il fait beau, je ne change pas mon plan : remonter sans autoroute, via les Alpes et le Jura.
Direction Dignes par les colinnes varoises( via CUERS, BRIGNOLLES, TAVERNES, QUINSON, RIEZ)). Halte à Camps les Sources, beau village et sympathique agent communal qui m'ouvre une fontaine pour remplir ma bouteille d'eau.
Ya pas que l'agent communal dans la rue :
Un peu plus tard, traverséee du VERDON
Au milieu des champs de lavande, une pensée pour mon fils, je m'arrête dans une ferme acheter du miel de lavande et miel de garrigue, quel régal ! Mais + 1 kg sur le dos.
Vers midi je suis à Dignes, pas brillant, j'ai trop traîné ! Le ciel se voile, je crains que la partie alpine ne soit humide. La fermière du miel m'a fortement déconseillé les petites routes : "j'ai fait une fois un marché par là haut, plus jamais, trop de virages, routes petites..., vous mettrez 4 heures pour aller à Grenoble". Un peu déçu j'interroge des motards au gré des feux rouges : "oh, Grenoble c'est 2 heures à peine plus".
BOn, je n'ai pas fait tout ça pour prendre des nationales, je prends donc la D900 vers BARLES et ses clues, haut lieu de la géologie française, jugez un peu :
Quelques km plus loin, la route se rétrécit, elle est taillée dans la roche, c'est impressionnant
Et voici BARLES, le temps s'y est arrêté, panneau émaillé, façades ternes, mais quel environnement !
Les nuages obscursissent le ciel et j'interroge des automobilistes affairés à réparer un plat. Pas trop alarmistes... je prends donc la route par SEYNE vers le lac de Serre-Ponçon (l'autre option était de rebrousser chemin vers Dignes et de rester plus bas). Je ne le regretterai pas.
La route vers Gap puis Grenoble (N85) est un vrai régal, j'apprécie la tenue de cap dans les courbes rapides.
A Grenoble, quelques gouttes mais surtout la fatigue qui se fait sentir, bien que je n'ai fait que 350 km j'en ai ma claque (peu dormi sur le ferry). Je fais une pause à l'abri sur le parking de ... l'usine Rossignol, les skis (que j'avais pris pour un établissement public, faut dire que c'est un joli bâtiment).
Petit coup de fil au gîte près d'Ambérieu (Chatillon la Palud), ça ne les dérange pas si j'arrive vers 20h. Je repars sous un ciel carrément noir et de petites averses, mais je reste en jean, c'est pas méchant. Halte dans un village sympa (pour moi ça veut dire qu'il y a un château, une belle église par exemple). Pas de photos, dsl.
Enfin arrivé au gîte (un peu plus de 480 km), belle ferme retapée, il y a du potentiel, même si les finitions sont un peu bâclées à mon goût et que ça risque de mal vieillir (on n'est pas Alsacien à moitié...). Pour la 3ème fois consécutive, je casse-croûte au saucisson et fromage corse, je ne m'en lasse pas
Il pleuvra bien la nuit, et le lendemain, ciel couvert mais quelques éclaircies s'annoncent. Avant de prendre direction BOURG EN BRESSE, un super petit déjeuner :
Belle église en arrivant à BOURG par le sud :
Me voilà sur la nationale 83 (ou D1083 ou D683 c'est selon...) en direction du Jura, Poligny, région d'Arbois...
Je vois un panneau "Route des Vins du Jura" et je quitte la nationale pour découvrir de bien beaux villages (ici celui de Maynal) :
Bien sûr une dégustation s'impose et je repars avec 2 bouteilles, plus 3 kg
Le vin jaune, vous connaissez ?
Prochain supermarché, je m'arrête pour faire le plein de fromage (comté, morbier) bien meilleur que chez nous dans les mêmes enseignes. Et encore du poids, cette fois-ci je pense à la cachette sous la selle : ça fera l'affaire pour les 300 km qui restent
Au pays du fromage, voilà tout un symbole :
Arrivé à Belfort, c'est la pluie qui s'y met. Je marrête sous un pont et m'équipe avec mon vieux pantalon de pluie et mes surchaussures HELLA toutes neuves. J'ai pris un modèle assez souple, sans semelle et j'en suis content, pas de modification de sensation sur les sélecteur ou le frein AR.
Le reste du voyage sera classique, D1083, Rouffach, Colmar puis Strasbourg à 17h, après 430 km.
Et voilà la bête après un coup d'éponge :
Un membre du forum me demandait combien j'ai consommé : en gros je mettais 15 à 17 litres tous les 250 à 300 km et au total je pense avoir fait du 6 litres aux 100 km sans bouder mon plaisir (le pneu a pris une sacré claque dans les Alpes
).
Ce soir par exemple j'ai mis 17,8 litres pour 309 km soit 5,8 l/100.
Je posterai mes questions mécaniques bientôt : notamment une : j'ai vérifié ma pompe à essence, les contacts sont usés mais pas dramatique, elle fonctionne mais il y a une étincelle à chaque battement.
Ce qui m'ennuie : à 5-6000 t/min lorsque je souhaite garder une allure constante, j'ai l'impressions que la moto "régule" : c'est comme si on avait un peu moins de pêche puis ça revient. C'est très faible comme variations (on ne le voit pas sur le compteur), mais suffisamment pour le ressentir. Un récent post parlait de ça mais avait mis la pompe hors de cause (fuite pipe admission). A voir chez moi ce que c'est. J'y reviendrai
Je vous dirai aussi le + et - de la moto à mon humble avis
Sinon, globalement, super expérience, fatigante mais je le referais sans hésiter
@+++
Gilles
Comme promis, voilà quelques images et infos sur ce périple CORSE - ALSACE, le premier avec mon AT qui ne m'a pas fait faux bond.
Rappel pour ceux qui n'auraient pas vu la présentation : suite à une annonce sur coincoin, je décide d'aller en Corse acheter une RD07A de 2003, et de revenir en 2 jours, ne pouvant malheureusement profiter plus longtemps de l'ile
Un vol avec Air Corsica très plaisant
Première photo à l'aéroport, où je prends possession de la machine
Ensuite, après avoir réglé les formalités avec l'ancien proprio, une après-midi sur la plage à Porticcio
Puis une petite bibine à la paillotte "A TORA", loin des touristes
Je ne partirai pas sans souvenirs gourmands : j'achète bien pour 1 kg de charcuterie et 2 fromages, pas trop odorants quand même !! et 1 l de bière du pays
Bon, à 20 h il est temps d'aller sur le Ferry
Traversée sympa car rencontre d'une archi très cool en partance pour Toulouse mais sinon cabine spartiate, les sanitaire font très hôpital, les motos sanglées avec des boutes de corde usés, le personnel fait ce qu'il peut mais bon... Annonces dans le micro toutes les 5 minutes pour vendre leurs repas et/ou petit déj, pénible assez rapidement ! Heureusement ils coupent ces annonces de 23h à 5h...
Le lendemain, arrivée à Toulon vers 7h mais garé tout à l'arrière (et vu l'espacement entre les véhicules moto ou auto ça ne change rien on ne va pas plus vite) je ne toucherai terre que vers 8h15.
Il fait beau, je ne change pas mon plan : remonter sans autoroute, via les Alpes et le Jura.
Direction Dignes par les colinnes varoises( via CUERS, BRIGNOLLES, TAVERNES, QUINSON, RIEZ)). Halte à Camps les Sources, beau village et sympathique agent communal qui m'ouvre une fontaine pour remplir ma bouteille d'eau.
Ya pas que l'agent communal dans la rue :
Un peu plus tard, traverséee du VERDON
Au milieu des champs de lavande, une pensée pour mon fils, je m'arrête dans une ferme acheter du miel de lavande et miel de garrigue, quel régal ! Mais + 1 kg sur le dos.
Vers midi je suis à Dignes, pas brillant, j'ai trop traîné ! Le ciel se voile, je crains que la partie alpine ne soit humide. La fermière du miel m'a fortement déconseillé les petites routes : "j'ai fait une fois un marché par là haut, plus jamais, trop de virages, routes petites..., vous mettrez 4 heures pour aller à Grenoble". Un peu déçu j'interroge des motards au gré des feux rouges : "oh, Grenoble c'est 2 heures à peine plus".
BOn, je n'ai pas fait tout ça pour prendre des nationales, je prends donc la D900 vers BARLES et ses clues, haut lieu de la géologie française, jugez un peu :
Quelques km plus loin, la route se rétrécit, elle est taillée dans la roche, c'est impressionnant
Et voici BARLES, le temps s'y est arrêté, panneau émaillé, façades ternes, mais quel environnement !
Les nuages obscursissent le ciel et j'interroge des automobilistes affairés à réparer un plat. Pas trop alarmistes... je prends donc la route par SEYNE vers le lac de Serre-Ponçon (l'autre option était de rebrousser chemin vers Dignes et de rester plus bas). Je ne le regretterai pas.
La route vers Gap puis Grenoble (N85) est un vrai régal, j'apprécie la tenue de cap dans les courbes rapides.
A Grenoble, quelques gouttes mais surtout la fatigue qui se fait sentir, bien que je n'ai fait que 350 km j'en ai ma claque (peu dormi sur le ferry). Je fais une pause à l'abri sur le parking de ... l'usine Rossignol, les skis (que j'avais pris pour un établissement public, faut dire que c'est un joli bâtiment).
Petit coup de fil au gîte près d'Ambérieu (Chatillon la Palud), ça ne les dérange pas si j'arrive vers 20h. Je repars sous un ciel carrément noir et de petites averses, mais je reste en jean, c'est pas méchant. Halte dans un village sympa (pour moi ça veut dire qu'il y a un château, une belle église par exemple). Pas de photos, dsl.
Enfin arrivé au gîte (un peu plus de 480 km), belle ferme retapée, il y a du potentiel, même si les finitions sont un peu bâclées à mon goût et que ça risque de mal vieillir (on n'est pas Alsacien à moitié...). Pour la 3ème fois consécutive, je casse-croûte au saucisson et fromage corse, je ne m'en lasse pas
Il pleuvra bien la nuit, et le lendemain, ciel couvert mais quelques éclaircies s'annoncent. Avant de prendre direction BOURG EN BRESSE, un super petit déjeuner :
Belle église en arrivant à BOURG par le sud :
Me voilà sur la nationale 83 (ou D1083 ou D683 c'est selon...) en direction du Jura, Poligny, région d'Arbois...
Je vois un panneau "Route des Vins du Jura" et je quitte la nationale pour découvrir de bien beaux villages (ici celui de Maynal) :
Bien sûr une dégustation s'impose et je repars avec 2 bouteilles, plus 3 kg
Le vin jaune, vous connaissez ?
Prochain supermarché, je m'arrête pour faire le plein de fromage (comté, morbier) bien meilleur que chez nous dans les mêmes enseignes. Et encore du poids, cette fois-ci je pense à la cachette sous la selle : ça fera l'affaire pour les 300 km qui restent
Au pays du fromage, voilà tout un symbole :
Arrivé à Belfort, c'est la pluie qui s'y met. Je marrête sous un pont et m'équipe avec mon vieux pantalon de pluie et mes surchaussures HELLA toutes neuves. J'ai pris un modèle assez souple, sans semelle et j'en suis content, pas de modification de sensation sur les sélecteur ou le frein AR.
Le reste du voyage sera classique, D1083, Rouffach, Colmar puis Strasbourg à 17h, après 430 km.
Et voilà la bête après un coup d'éponge :
Un membre du forum me demandait combien j'ai consommé : en gros je mettais 15 à 17 litres tous les 250 à 300 km et au total je pense avoir fait du 6 litres aux 100 km sans bouder mon plaisir (le pneu a pris une sacré claque dans les Alpes
).Ce soir par exemple j'ai mis 17,8 litres pour 309 km soit 5,8 l/100.
Je posterai mes questions mécaniques bientôt : notamment une : j'ai vérifié ma pompe à essence, les contacts sont usés mais pas dramatique, elle fonctionne mais il y a une étincelle à chaque battement.
Ce qui m'ennuie : à 5-6000 t/min lorsque je souhaite garder une allure constante, j'ai l'impressions que la moto "régule" : c'est comme si on avait un peu moins de pêche puis ça revient. C'est très faible comme variations (on ne le voit pas sur le compteur), mais suffisamment pour le ressentir. Un récent post parlait de ça mais avait mis la pompe hors de cause (fuite pipe admission). A voir chez moi ce que c'est. J'y reviendrai
Je vous dirai aussi le + et - de la moto à mon humble avis
Sinon, globalement, super expérience, fatigante mais je le referais sans hésiter
@+++
Gilles
joli périple pour une première en AT, mais tu as pris les routes ou l'AT se sent le mieux 
