Coucou les amis,
Ayant profité d'un billet à très bon prix "offert" par notre compagnie nationale, j'ai passé 3 belles semaines au Brésil en août dernier, plutôt dans le nord du pays (normal, c'est l'hiver là bas, donc au sud il fait froid et il pleut...). principalement dans la région du Nordeste où il fait facile 35°C: je n'ose pas imaginer l'été (qui est par ailleurs la saison des pluies, donc chaleur humide et désagréable garantie!).
Ma fidèle Africa m'a bien supplié de l'emmener mais ce sera pour une autre fois, il faut un peu plus de temps pour envisager un tel périple!
En cette veille d'élection présidentielle (Lula ne peut se représenter car ça fait 2 fois qu'il s'y colle -avec succès- mais c'est sa dauphine qui devrait être élue), je tiens à vous faire partager ce que j'ai vu là bas, en particulier ce qu'il en est du parc moto brésilien...
Tout d'abord, au Brésil, la 150cc est à la moto ce que la tongue est à la chaussure: elle représente 80 à 90% du parc (raison de coûts bien sûr):
Et dans ce parc de petites motos, c'est Honda qui tire son épingle du jeu, avec à vue de nez au moins 80% du parc, au même titre que la Havaianas est la tongue de loin la plus vendue... On voit principalement des Honda CG150:
L'usage le plus fréquent de la CG150 est la moto taxi: le pilote a un gilet jaune (celui de Karl Lagerfeld, vous voyez), avec l'inscription "moto taxi" et il propose un intégral à son passager-client. Il y en a partout (sauf à Rio), mais je n'ai pas testé. Ils ont l'air de conduire relativement prudemment!
Il y a aussi des 150cc façon trail, celle ci est une "XRE":
A noter que ces motos, tout au moins pour les plus récentes, sont "flex", c'est à dire qu'elles fonctionnent aussi bien à l'essence qu'à l'éthanol qui est environ 40% moins cher (l'essence étant presque aussi chère que chez nous). La CG150 sert à tout:
ici transport de bouteilles de gaz
Là transport de bouteilles de bières (le brésilien consomme beaucoup de bière, elle y est très bonne : SKOL ou Brahma, servie en bouteille de 600ml!)
Et là transport de poisson dans de la glace!
Notez le porte-bagages suspendu ...
Le Brésil étant le plus grand pays catholique de notre belle planète, ça se voit à tous les niveaux (remarquez l'inscription sur le réservoir):
De façon minoritaire, on voit quelques "gros cubes": Celle-ci est une 400cc monocylindre:
Remarquez (à gauche sur la photo) l'emplacement pour la clé de contact: en plus de la clé "classique", il y a un détrompage destiné à fermer manuellement l'orifice de la clé: une fois fermé, cet orifice n'est ouvrable qu'avec la clé de la moto qui comporte une sorte de clé à Allen spécifique à chaque numéro:
Ici une autre 400cc, sorte de petite Dominator:
Un petit clin d'œil à Domi (que j'ai suivi l'autre jour avec plaisir sur les petites routes au retour de la Gersoise)! A noter que cette Vara, certes nickel mais d'occase et datant de 2007 (modèle unique là bas, bien sûr) était en vente à 43 000 Réal chez le concessionnaire de Rio, soit environ 21 000 Euros!!!
Un collector (une des hyper rares 4 pattes rencontrées):
Passons maintenant à autre chose que les Honda:
une Fazer 250 (toujours monocylindre):
ici un modèle qui ne nous est pas inconnu:
Là on change carrément de registre (mais c'est une rencontre très rare là bas, sans doute une importation unique!):
Des motos "exotiques" (toujours en exemplaire unique):
Voilà à quoi ressemble une concession Honda: Vous voyez qu'on n'est pas malheureux chez nous ...
Ah, le sujet qui fâche : les prix ! Une 150cc coûte dans les 9 000 Réal, soit Env 4 500 Euros, mais le prix monte très vite avec la cylindrée (les taxes sans doute): une 300cc vaut 14 000 Réal (6 500 Euros), et une 600 Hornet ABS c'est 40 000 Réals (presque 19 000 Roros!). Bien sûr le salaire moyen brésilien est largement inférieur au nôtre, comme vous vous en doutez!
la liste des prix des révisions en fonction du modèle (au moins il n'y a pas de surprise!):
On voit aussi de drôles de véhicules dans ce grand et beau pays...
ici un vélo "haut-parleur" en campagne:
Là un side-car Lambretta (chez un antiquaire, dans le centre de Rio):
Quelle que soit la moto, mieux vaut regarder où on met ses roues ...
Et pour finir, quelques vues de Rio, ville fantastique s'il en est !
Le pain de sucre et un petit bout de Rio, vus depuis le christ rédempteur (le Corcovado, à 700m d'altitude):
Le Corcovado himself, pris depuis la base de son promontoire:
Le pain de sucre (il culmine à 350m environ, souvenez-vous de 007), depuis la gare de téléphérique:
Copacabana à la nuit tombante, depuis le pain de sucre (Pao de açucar), et Ipanema derrière:
Vue d'ensemble sur Rio, depuis le pain de sucre, à la nuit tombante.
Remarquez le Corcovado sur le point culminant au centre de l'image, et derrière à droite une série d'antennes; Copacabana est à gauche (non visible sur cette photo):
Allez, pour vous donner un peu plus envie d'aller traîner vos pneus au Brésil, où la gentillesse des gens n'a d'égale que l'ambiance qu'on rencontre partout, je vous présente quelques uns de mes copains de la région du Pantanal (pour ceux que ça intéresse, Géo y consacre un reportage ce mois-ce avec de magnifiques photos):
Vas y le Jacaré (cayman), fais nous une risette ...
Un bien beau toucan, pas fréquent d'en voir
Des oiseaux par milliers! En veux-tu, en voilà ...
ici un Capybara (le plus gros rongeur qui existe). C'est lui qui fait peur au Jacaré et pas l'inverse!
Et pour terminer, LE jaguar (là c'est le coup de bol de l'avoir vu, car il ne traîne pas facilement dans le quartier...)
Ayant profité d'un billet à très bon prix "offert" par notre compagnie nationale, j'ai passé 3 belles semaines au Brésil en août dernier, plutôt dans le nord du pays (normal, c'est l'hiver là bas, donc au sud il fait froid et il pleut...). principalement dans la région du Nordeste où il fait facile 35°C: je n'ose pas imaginer l'été (qui est par ailleurs la saison des pluies, donc chaleur humide et désagréable garantie!).
Ma fidèle Africa m'a bien supplié de l'emmener mais ce sera pour une autre fois, il faut un peu plus de temps pour envisager un tel périple!
En cette veille d'élection présidentielle (Lula ne peut se représenter car ça fait 2 fois qu'il s'y colle -avec succès- mais c'est sa dauphine qui devrait être élue), je tiens à vous faire partager ce que j'ai vu là bas, en particulier ce qu'il en est du parc moto brésilien...
Tout d'abord, au Brésil, la 150cc est à la moto ce que la tongue est à la chaussure: elle représente 80 à 90% du parc (raison de coûts bien sûr):
Et dans ce parc de petites motos, c'est Honda qui tire son épingle du jeu, avec à vue de nez au moins 80% du parc, au même titre que la Havaianas est la tongue de loin la plus vendue... On voit principalement des Honda CG150:
L'usage le plus fréquent de la CG150 est la moto taxi: le pilote a un gilet jaune (celui de Karl Lagerfeld, vous voyez), avec l'inscription "moto taxi" et il propose un intégral à son passager-client. Il y en a partout (sauf à Rio), mais je n'ai pas testé. Ils ont l'air de conduire relativement prudemment!
Il y a aussi des 150cc façon trail, celle ci est une "XRE":
A noter que ces motos, tout au moins pour les plus récentes, sont "flex", c'est à dire qu'elles fonctionnent aussi bien à l'essence qu'à l'éthanol qui est environ 40% moins cher (l'essence étant presque aussi chère que chez nous). La CG150 sert à tout:
ici transport de bouteilles de gaz
Là transport de bouteilles de bières (le brésilien consomme beaucoup de bière, elle y est très bonne : SKOL ou Brahma, servie en bouteille de 600ml!)
Et là transport de poisson dans de la glace!
Notez le porte-bagages suspendu ...
Le Brésil étant le plus grand pays catholique de notre belle planète, ça se voit à tous les niveaux (remarquez l'inscription sur le réservoir):
De façon minoritaire, on voit quelques "gros cubes": Celle-ci est une 400cc monocylindre:
Remarquez (à gauche sur la photo) l'emplacement pour la clé de contact: en plus de la clé "classique", il y a un détrompage destiné à fermer manuellement l'orifice de la clé: une fois fermé, cet orifice n'est ouvrable qu'avec la clé de la moto qui comporte une sorte de clé à Allen spécifique à chaque numéro:
Ici une autre 400cc, sorte de petite Dominator:
Un petit clin d'œil à Domi (que j'ai suivi l'autre jour avec plaisir sur les petites routes au retour de la Gersoise)! A noter que cette Vara, certes nickel mais d'occase et datant de 2007 (modèle unique là bas, bien sûr) était en vente à 43 000 Réal chez le concessionnaire de Rio, soit environ 21 000 Euros!!!
Un collector (une des hyper rares 4 pattes rencontrées):
Passons maintenant à autre chose que les Honda:
une Fazer 250 (toujours monocylindre):
ici un modèle qui ne nous est pas inconnu:
Là on change carrément de registre (mais c'est une rencontre très rare là bas, sans doute une importation unique!):
Des motos "exotiques" (toujours en exemplaire unique):
Voilà à quoi ressemble une concession Honda: Vous voyez qu'on n'est pas malheureux chez nous ...
Ah, le sujet qui fâche : les prix ! Une 150cc coûte dans les 9 000 Réal, soit Env 4 500 Euros, mais le prix monte très vite avec la cylindrée (les taxes sans doute): une 300cc vaut 14 000 Réal (6 500 Euros), et une 600 Hornet ABS c'est 40 000 Réals (presque 19 000 Roros!). Bien sûr le salaire moyen brésilien est largement inférieur au nôtre, comme vous vous en doutez!
la liste des prix des révisions en fonction du modèle (au moins il n'y a pas de surprise!):
On voit aussi de drôles de véhicules dans ce grand et beau pays...
ici un vélo "haut-parleur" en campagne:
Là un side-car Lambretta (chez un antiquaire, dans le centre de Rio):
Quelle que soit la moto, mieux vaut regarder où on met ses roues ...
Et pour finir, quelques vues de Rio, ville fantastique s'il en est !
Le pain de sucre et un petit bout de Rio, vus depuis le christ rédempteur (le Corcovado, à 700m d'altitude):
Le Corcovado himself, pris depuis la base de son promontoire:
Le pain de sucre (il culmine à 350m environ, souvenez-vous de 007), depuis la gare de téléphérique:
Copacabana à la nuit tombante, depuis le pain de sucre (Pao de açucar), et Ipanema derrière:
Vue d'ensemble sur Rio, depuis le pain de sucre, à la nuit tombante.
Remarquez le Corcovado sur le point culminant au centre de l'image, et derrière à droite une série d'antennes; Copacabana est à gauche (non visible sur cette photo):
Allez, pour vous donner un peu plus envie d'aller traîner vos pneus au Brésil, où la gentillesse des gens n'a d'égale que l'ambiance qu'on rencontre partout, je vous présente quelques uns de mes copains de la région du Pantanal (pour ceux que ça intéresse, Géo y consacre un reportage ce mois-ce avec de magnifiques photos):
Vas y le Jacaré (cayman), fais nous une risette ...
Un bien beau toucan, pas fréquent d'en voir
Des oiseaux par milliers! En veux-tu, en voilà ...
ici un Capybara (le plus gros rongeur qui existe). C'est lui qui fait peur au Jacaré et pas l'inverse!
Et pour terminer, LE jaguar (là c'est le coup de bol de l'avoir vu, car il ne traîne pas facilement dans le quartier...)
Dernière édition par gerard le 4/11/2010, 15:25, édité 3 fois